Akang – Bupsa (2600m)

Journée plus soutenue de marche en sentier, on passe par les chemins empruntés par Hillary, le vainqueur de l’Everest. Comme nous n’avons pas encore atteint Lukla, c’est moins touristique et il y a encore peu de marcheurs. On commence à remonter vers le nord, le long de la rivière ‘Dhudh Kosi’, qui est le centre de la vallée du Khumbu, la principale vallée du mène vers Namche Bazaar, puis vers le camp de base de l’Everest. On croise la village de Kharikhola, où se trouve un monastère dont les chants accompagneront une partie de notre journée de marche.

Marche: 8h20 / Distance: 11.2km / D+: 1004m / D-: 916m

Taksindu – Akang (2900m)

Aujourd’hui nous sommes en pays Sherpa, région très peu trouristique. Ce sera une journée dédiée à la tradition et l’hospitalité Sherpa, notamment à la dégustation de thé. On passe dans trois villages sherpa et à chaque arrêt il faut compter sur au moins trois thés, et des katas (écharpes de bienvenue et de bonne chance) en abondance (on a calculé 11 thés, 3 jus, 6 foulards sur 7h de ‘marche’!). Nous allons notamment voir la construction d’un centre communautaire parasismique à Chulemu qui est supportée par Karavaniers, puis on va luncher à la maison de notre Sirdar Tendee (chef local sherpa). Mais avant tout, nous assistons d’abord à une puja (cérémonie bhoudiste).

Marche: 7h / Distance: 11km / D+: 400m / D-: 1046m

Phaplu (2470m) – Taksindu (2960m)

Nous quittons Bhaktapur en jeep tôt le matin (26 mars) pour rejoindre Phaplu, le point de départ de notre trek. La route est sinueuse, et on a pas vraiment le temps de faire des arrêts photos, d’autant plus que le smog est intense. La route sinueuse est tout de même asphaltée sur la majorité du trajet, sauf un bout en ‘construction’ qui ressemble plus à une piste qu’à une route. On a droit à un peu de neige en altitude juste avant Phaplu.

Le lendemain (27 mars), c’est le début du trek, qui nous permet d’atteindre la région où vivent les sherpas. Nous passerons un petit col à 3100m puis nous irons établir notre premier campement sur les terrains d’un monastère, à Taksindu.

Bhaktapur

Nous arrivons en sol Népalais suite à notre vol via la Chine. Transfert immédiat à Bhaktapur pour y passer le reste de la journée, puis pour visiter le lendemain. C’est ma 2eme visite à Bhaktapur, cité royale de la vallée du Népal, et de toute évidence elle a été durement frappée par le tremblement de terre de 2015 (25 avril 2015). Plusieurs bâtiments sont encore soutenus par des poutres et on s’affaire encore à reconstruire une partie des monuments, notamment sur le Durbar Square.

Nepal EBC 2018

J’avais décidé que c’était le moment cette année d’aller faire le trek célèbre du Camp de Base de l’Everest (EBC). Pour éviter de suivre le plus gros des randonneurs, qui généralement partent de Lukla et font un aller-retour vers le camp de base, la version de ce trek offert par Karavaniers nous fait passer par des secteurs moins parcourus. D’abord nous sommes partis en jeep de Bhaktapur jusqu’à Phaplu, pour ensuite parcourir le pays Sherpa pendant trois jours, arrêtant ici et là pour l’hospitalité (et beaucoup de thé!).

Puis, après avoir remonté la vallée du Khumbu, nous passons par la région des lacs de Gokyo, incluant l’ascension du Gokyo Ri (5360m) pour admirer des paysages époustouflants, et le passage du col de Cho La (5420m), beau défi. Et enfin, avant de découvrir le camp de base, on a pu grimper au sommet du Kala Phattar, pour admirer l’Everest de près. En tout et partout, 18 jours de trek, 200 000 tasses de thé, bien des kilomètres et bien du dénivelé, et bien sûr, bien des photos!

Petit avertissement: C’est un long trek, donc c’est surtout du sentier, et c’est donc beaucoup des photos de sentiers! Pour ceux n’ont pas fait ce trek, ou pour ceux qui ne prévoient pas le faire, une alternative est de visionner le ‘best-of’ des photos au lien ci-dessous. J’ai modifié mon site pour qu’on puisse maintenant voir les photos sur tablette, en mode plein écran, mais ça se peut que certaines images soient lourdes. Enjoy!

Saint-Petersbourg – Fête de la marine

Journée supplémentaire à St-Petersbourg pour Ginette et moi. Nous avions prévu aller voir les jardins de Perterhof, de grands jardins dans le genre de ceux à Versailles. Pour y aller il faut prendre un bateau, un trajet d’environ 30 minutes. Mais voilà, on avait pas prévu cette fameuse fête de la marine, fête annuelle à St-Petersbourg, mais qui a pris des proportions plus importantes dans le contexte des tensions avec les USA. Les ponts sur le Neva étaient relevés, et tout trafic maritime bloqué pour une bonne partie de la journée. Poutine y était, comme des dizaines de milliers d’autres résidents de la ville.

Nous avons donc assisté à la ‘parade’ de navires militaires, mais le bout le plus impressionnent fut le survol des avions, surtout les bombardiers. Impressionnant de les voir si près au-dessus de nos têtes.

Et puis comme ça n’en finissait plus, on a plutôt revisité la cathédrale du Sang-Versé, ainsi que la cathédrale St-Isaacs.

Saint-Petersbourg

On termine notre voyage à Saint-Petersbourg, dont on aura à peine le temps de prendre le pouls, mais qui m’a bien plu. Au menu, visite guidée super intéressante avec un guide aux connaissances historiques encyclopédiques. Pas vraiment le temps de visiter les musées et encore moins l’hermitage, surtout que la ville est assaillie par les touristes aussi bien que les russes, alors que se tient la journée de la marine, démonstration de la force navale russe.

Elbrouz – Départ

C’est la fin de notre expédition. Il reste encore à redescendre au camp de base (1200m de dénivelé négatif). Ça nous prendra environ 3 heures. Une fois arrivés, on récupère les bagages laissés derrière, on prend un lunch rapide, et puis 3h de bus qui nous ramène à Pyatigorsk. On en profite pour regarder une dernière fois l’Elbrouz, on voit encore très bien les traces des ascensions de la veille.

Elbrouz – Journée sommitale

Grosse journée en vue. Nous nous levons vers minuit (ou était-ce 23h?) après assez peu de repos. Nous enfilons nos vêtements chauds, nos bottes, le beaudrier, etc… On essaie de manger un peu (pas facile, le porridge à minuit).

Nous partons il fait noir. La météo est idéale pour l’ascension, pas froid, pas de vent, et un ciel complétement dégagé, on ne peut demander mieux. On voit déjà les lumières de cordées qui sont en direction des Lenz Rocks. On met les crampons et on y va. Nous sommes divisés en trois cordées: Alexis et Geneviève, Alexiev et moi, et puis Rock et Ginette avec Léopold. Les première heures se déroulent en silence, on grimpe en lacets, lentement. Les pauses sont peu nombreuse, et brèves, pour espérer atteindre le sommet il faut progresser sans arrêt.

La lueur du jour apparaît très tôt, le soleil se lève alors que nous atteignons le début des Lenz Rocks, vers 4h30. Une couple d’heures plus tard, nous devons choisir entre faire le sommet Est ou Ouest (plus haut, mais aussi plus loin). Nous décidons d’y aller avec le sommet Est. La suite est floue pour moi. Ça allait bien jusque là, mais la fatigue due au manque de sommeil se fait sentir, et j’ai un peu perdu la carte pendant quelques centaines de mètres. Très près du sommet (quelques dizaines de mètres), je décide d’embarquer sur la cordée de Geneviève, qui descend, alors que Rock et Ginette vont compléter leur sommet. Et évidemment, la descente, tel que prévu, s’avère interminable. Au total, nous aurons passé entre 16h et 17h sur la montagne.

Pas apporté mon appareil (pas voulu m’alourdir de 2.2kg), alors les quelques photos sont prises avec la GoPro, ou alors proviennent de Léopold.

Elbrouz – Acclimatation – Lenz rocks (4500m)

Le but de la journée est de continuer notre acclimatation. Nous allons donc grimper jusqu’à la base des Lenz Rock (jusqu’à à peu près 4500m), et pratiquer du même coup la marche avec les crampons et la descente en cordée. Nous sommes extra chanceux: la météo est superbe, ce qui nous permet d’apprécier le décor, qu’on ne verra pas vraiment lors de l’ascension. Au total il nous faudra environ 4h pour rejoindre les rochers, puis un peu plus d’une heure pour redescendre au camp.

Elbrouz – Camp en altitude (2)

Série de photos prises autour du camp d’altitude, le 24 et le 25 juillet.

Elbrouz – Camp en altitude (3760m)

Aujourd’hui nous devons joindre le camp d’altitude (3760m), depuis le camp de base. Mais voilà, au lever, il pleut, parfois assez fort. Comme l’ascension prend environ 5h, nous avons un peu de marge. Léopold décide d’attendre à 10:00 pour le départ, en espérant une meilleure météo. Ce fut un excellente décision, car de fait, à l’heure dite, la pluie cesse, et nous pourrons faire le trajet au sec, contrairement à d’autres groupes qui sont partis plus tôt. Certains groupes vont porter du matériel au camp d’altitude puis redescendent au camp de base. Dans notre cas nous avons confié quelques bagages à des porteurs, puis nous montons le reste d’un coup. J’avais tout de même mon sac de 75L plein, une charge plutôt lourde.

Au total il nous faut grimper 1200m, ça nous prendra un bon 5 heures. Le sentier suit d’abord le même parcours qu’hier, puis nous bifurquons vers le camp d’altitude. La montée se fait dans la bonne humeur, on joue à trouver des noms de groupes musicaux par ordre alphabétique. On arrive au camp vers 15h, il nous reste à s’installer dans le refuge (nous serons 16 à y dormir) et le camp en général.

PS: j’ai fait la montée ma caméra rangée dans mon sac, alors en plus de quelques clichés faits avec la GoPro, je mets quelques photos prises par Léopold, notre guide.

Elbrouz – Rando acclimatation

En après-midi, à partir du camp de base, nous allons faire un rando d’acclimatation. On se rendra jusqu’à un plateau situé à 3350m d’altitude, où se trouvent des rochers en forme de champignons.

Elbrouz – Camp de base (2500m)

Aujourd’hui nous reprenons là où nous avons laissé hier. Encore trois heures de bus pour joindre le camp de base de la face Nord de l’Elbrouz (Camp Hathansu – 2500m), depuis la ville de Kislovodsk, où nous avons passé la nuit. Finalement, ce fut une bonne chose de faire le trajet de jour, car la vue sur l’Elbrouz depuis la route est magnifique, et en plus, le dernier bout de chemin (de piste, plutôt) est vertigineux! Nous arrivons assez tôt pour nous installer et découvrir le camp, qui est fréquenté non seulement par des montagnards, mais également par de nombreux campeurs et randonneurs.

Elbrouz – Jour 3

Changement de programme, aujourd’hui. Nous devions nous rendre en trek au camp de base du versant nord, en passant par le col de Balkbashi (3650m). Mais il semble qu’une rivière, de l’autre côté du col, déborde par-dessus un pont que l’on devrait emprunter. Il nous faut donc retourner à pied à Khurzuk, notre point de départ d’il y a deux jours. De là, nous devrons rejoindre la camp de la face nord en véhicule, un grand détour d’au moins 5h de route.

Il nous faudra environ 4h de marche, et puis une longue attente pour notre bus, qui arrive avec 2 ou 3 heures de retard, pous cause de bris mécanique. Après avoir refait en sens inverse toute la vallée, nous aboutissons dans la ville de Kislovodsk, il est déjà l’heure du souper. Au final Léo notre guide décide de nous faire passer la nuit à l’hôtel ici à Kislovodsk, plutôt que de faire la portion finale du trajet à la noirceur. Une sage décision. Douche en prime, et en plus, la ville est intéressante, elle regroupe plusieurs hôtels et centres d’eaux thermiques. Belle soirée (mais pas de photos).

Elbrouz – Jour 2

Depuis notre campement, nous allons aujourd’hui faire une rando jusqu’au col de Koltsevoï (3400m). Un aller-retour d’environ 3-4 heures.

Elbrouz – Jour 1

On quitte Pyatigorsk tôt le matin en bus pour se rendre au village de Khurzuk. Une distance de 190km qui prendra 4 ou 5 heures en bus. Au départ, la route longe des grands champs de tournesols. À part les dômes dorés des églises orthodoxes et des mosquées, on est pas très dépaysés par le décor. Puis on passe en terrain montagneux (on dirait la Suisse pour un moment). À Khurzuk, le bus nous abandonne. Le reste se fera à pied, les bagages suivront en jeep. Nous rencontrons notre ‘cook’ pour les prochains jours, et puis après un lunch sommaire, nous entamons la marche vers le campement, au pied du versant Ouest de l’Elbrous. On suit un chemin forestier, qui longe une rivière qui descend de la montagne. Encore ici, pas très dépaysant comme décor. Au bout de 4 heures de marche, les jeeps qui sont montés établir le campement viennent nous chercher. Le dernier bout se fait en longeant une falaise, puis la vallée s’ouvre sur le campement, et la vue magnifique de la montagne.

Nous sommes du côté ouest de l’Elbrous, dans la république de Karatchaïévo-Tcherkessie. Dans quelques jours, nous passerons en Kabardino-Balkarie, où se trouve le camp de base de la face Nord de l’Elbrous. Bref, on est dans le Caucase du Nord, en pays musulman, en réplublique russe, dans chaque vallée ou presque se trouvent des peuples distincts qui côtoient la population russophone.

Moscou

Premières journées en Russie, à Moscou. On en profite bien sûr pour découvrir la place rouge, pour faire un tour de ville et explorer un peu le métro. C’est peu pour une si grande ville! (mais cela nous permet de voir qu’ici aussi y’a plein de construction et de cônes rouges).

Puis nous quittons Moscou vers le Caucase (vol de 3 heures vers Mineralnye Vody, plus 1h de bus vers Pyatigorsk) pour la suite des choses.

Russie Elbrouz 2017 (5642m)

L’Elbrouz (ou Elbrous), c’est le point culminant de l’Europe, avec ses 5642 mètres. Ce sommet est populaire auprès des grimpeurs car il est l’un des ‘seven summits’ (les sommets les plus hauts de chaque continent) et fait donc partie de tout bon ‘checklist’, surtout qu’après le Kilimajaro c’est probablement le sommet le plus ‘facile’ techniquement de la liste. C’est donc ainsi que chaque année plusieurs milliers de grimpeurs viennent ‘gravir’ sa face sud (voie normale), d’autant plus qu’on commence l’ascension en téléphérique, et qu’on peut ensuite payer pour en faire un autre bout en dameuse ou en motoneige. Bref, c’est touristique, ça sent le gas à moteur 2 temps, et c’est pas propre.

C’est pour ça que les ‘puristes’ (dont nous avons décidé de faire partie) vont choisir de grimper par la face nord, sauvage et isolée. Gros défi, par contre, car il faut déjà rejoindre le camp de base (2500m) sans tomber dans les ravins, grimper le matériel du camp de base au camp d’altitude (3750m) sans se casser le dos, et avoir assez d’énergie pour faire les 1900 mètres qui vous séparent encore du sommet. Une ascension qui prend environ 16h-17h aller-retour.

Bref, tout un programme. Mais à cela s’ajoute le plaisir de découvrir (un tout petit peu) la Russie, le Caucase du nord (près de la Géorgie) et ses petites ‘républiques’ aux peuples musulmans, une culture de la montagne un peu différente, et aussi des grandes villes à l’histoire fascinante. En compagnie des 3 autres voyageurs aussi atteints du virus de grimper quelque chose comme moi, de notre guide Léopold, et bien sûr de notre guide local Alexey (question d’ajouter au défi, fallait aussi grimper par-dessus la barrière de la langue). Sans compter la gastronomie locale, qui, ma foi, était pas mal du tout!

Monaco

Petite visite du côté de Monaco. Pas un grand intérêt, finalement, ça ressemble beaucoup à une grosse favela pour riches. Nous étions la veille du grand prix électrique (qui précède ici de 2 semaines le grand prix de F1), une partie de la ville est tout entourée de clôtures. Et pas une seule Tesla en vue 🙁

Nice – Sentier du Littoral

Le Sentier du Littoral permet de marcher le long de l’eau une partie de la distance qui sépare Nice de Villefranche-sur-Mer. Pas long, mais un joli petit trajet tranquille loin des touristes.

Nice – Gorges du Verdon

Durant le séjour à Nice, nous sommes allé (en auto) faire le tour des Gorges du Verdon, la ‘Grande Canyon’ de la France. La météo n’était malheureusement pas très favorable à la photographie…

Portovenere

Dernière journée, petite visite tranquille de Portovenere, à la pointe sud des Cinque Terre. Nous devions rejoindre les Cinque Terre par bateau, mais la mer était trop agitée pour que le service de navette maritime soit en fonction.

Corniglia – Riomaggiore

Journée de rando en solo sous un ciel menaçant, entre Corniglia, Manarola et Riomaggiore. Il existait un sentier passant par le littoral, mais ce dernier demeure fermé depuis qu’il a été endommagé en 2011, lors d’importantes intempéries, qui ont causé des glissements de terrain. J’ai donc suivi le sentier en hauteur, qui m’a permis d’avoir de belles vues surplombant Corniglia et Manarola. Arrivée pour le lunch à la pluie à Manarola. Puis, après le lunch, même chose pour le sentier qui permet de joindre Riomaggiore via les hauteurs, cette fois sous la menace d’un orage.

Corniglia – Monterosso

Le sentier ‘Azzurro’ (sentier bleu) est le plus joli segment de sentier, qui longe la côte entre Corniglia et Monterosso, en passant par Vernazza. Ce sentier est payant, et c’est le plus emprunté. Nous sommes partis assez tôt de Corniglia, puis lunch à Vernazza, et enfin on a rejoint Monterosso en fin de journée (pas mal de monde croisé sur ce segment). Retour par la train. Dénivelé positif et négatif cumulé: 270m et 345m respectivement. Les descentes principalement en escaliers assez pentus, pas facile pour ceux qui ont les genoux sensibles! Vues sublimes!

Autour de Lerici

Journée de rando dans la région de Lerici, ville au sud de La Spezia, qui est en quelque sorte la ‘porte’ sud des Cinque Terre. Environ 400m de denivelé positif. Après le train jusqu’à La Spezia, il faut environ 30 minutes de bus pour se rendre à Lerici. Sentier en montée toute la première moitié, surtout par des ruelles en escalier, puis on contourne un sommet par des chemins forestiers. Retour par un sentier en terrasses, qui longe le Golfe. Vues vers le Golfe ainsi qu’au sud vers le début de la Toscane. Sous la menace de la pluie, on a pris un bon 5 heures pour faire cette rando.

Monterosso-Levanto

Première journée de rando, entre Monterosso et Levanto, un village au-delà des Cinque Terre, au nord, en passant par le Cap Mesco. Une randonnée d’un peu plus de 5 heures 30.

Corniglia

Photos prises à Coniglia durant la semaine ou alors donnant sur des vues de Corniglia lors des randos.

Cinque Terre 2017

Mai 2017. Court voyage de randonnée en Italie, dans les Cinque Terre. Les Cinque Terre, c’est principalement cinq villages blottis entre mer et montagne, sur une étroite bande de terre de la côte Italienne (Ligurie). Entre ces villages, tout un réseau de sentiers de randonnée, qui longent soit la côte, soit la crête, souvent en empruntant des terrasses de culture de vigne ou des oliveraies. Nous avions un ‘pied-à-terre’ pour la semaine à Corniglia, le plus petit des cinq villages. Les trains fréquents permettent de se déplacer entre les villages, de se rendre au point de départ d’une randonnée, ou d’en revenir. Nous avons choisi l’ordre des randonnées en fonction de la météo, se gardant le plus beau sentier (le ‘sentierro Azzurro’ entre Corniglia et Monterrosso) pour la journée la plus ensoleillée.

À la fin du voyage nous avons passé quelques jours à Nice, avec un détour par les gorges du Verdon et aussi Monaco.

Matériel photo:
– Nikon D5200, lentille TAMRON 18-270mm
– Ricoh Theta SC pour des prises 360 degrés

Valparaiso

Valparaiso

Santiago

Santiago, une grosse capitale que j’ai plutôt apprécié. Notamment pour ses nombreux parcs, ses quartiers variés, les montagnes en fond de scène, et même pour la facilité de s’y déplacer en transport en métro.

Caldera

Après avoir passé une dernière nuit en tente au campement Atacama, rien ne nous fait plus plaisir de quitter le vent et le sable. Il faut cependant refaire en sens inverse toutes les pistes, cols et lacets pour retourner vers Copiapo, puis enfin vers Caldera, sur le bord du Pacifique. Plusieurs douches, un souper de fruits de mer, et une nuitée en auberge complète notre voyage. Demain, nous quittons Carlos et Ariel, et prenons l’avion de Caldera/Copiapo vers Santiago.

Ojos del Salado – 6893m

Le point culminant du voyage. L’Ojos del Salado (6893m), 2eme plus haut sommet des Amériques après l’Aconcagua, et le plus haut volcan du monde. Pas techniquement difficile, c’est tout de même pas une balade dans le parc, bien au contraire. Des quatre membres au départ, deux se rendront au sommet, en plus des deux guides. Marc, qui avait déjà fait l’Aconcagua, a trouvé l’Ojos del Salado plus exigeant physiquement.

Nous avons eu une météo idéale, beau soleil, vent léger seulement, pas trop froid. Cependant la monotonie de la pente, la poussière, le sol meuble, et évidemment la très haute altitude, et possiblement le manque d’entrainement dans mon cas, ont rendu l’ascension difficile. Au niveau du cratère, je cherchais trop mon oxygène pour poursuivre. Marc, Claude, Marie-Josée et Carlos ont fait les derniers 200 mètres pour atteindre le sommet. Au total, 7 heures pour grimper, et moins de 2 heures pour la redescente à partir du sommet. Une fois de retour au refuge, exténués, on a pas refusé de redescendre au camp Atacama en pickup, avec tout le matériel!

Ojos del Salado – Campement Los Tejos – 5837m

Aujourd’hui nous grimpons au campement qu’on pourrait appeler le camp ‘avancé’. Le refuge Los Tejos, consituté de 2 containers, se trouve à 5837m. Initialement, nous devions grimper tout le matériel sur notre dos jusqu’à ce campement, mais l’état de la piste est jugé satisfaisant pour que la matériel technique, la nourriture et l’eau puissent être grimpés par un des pickups. Il y a des couchettes dans le refuge, on pourra donc assez bien dormir en attendant le départ pour l’ascension de l’Ojos del Salado.

Ojos del Salado – Campement Atacama – 5300m

Nous entrons officiellement dans la parc de l’Ojos del Salado. Une bonne heure de mauvaise piste nous mène campement Atacama, situé à 5300m d’altitude. Le vent va secouer nos tentes. Un container sert de cuisine et de salle à manger. En aprè-midi, nous grimpons d’environ 300m au dessus du campement.

Laguna Verde / Tres Cruces

Ce matin nous allons faire un peu de grimpette pendant deux heures, tout près du campement. Nos jambes sont enkilosées par les derniers jours de voiture, difficile d’imaginer pouvoir faire un sommet dans quelques jours. En milieu de journée, nous déplaçons notre campement au bord de la Laguna Verde, dans le parc national Nevado Tres Cruces. Nous apercevons pour la première fois l’Ojos del Salado. Comme nous sommes tout près de la frontière avec l’Argentine, il nous faut d’abord aller au poste de douaniers obtenir les permis de circuler.

Laguna Santa Rosa

Une autre longue journée de route. Nous retournons vers l’Altiplano. Tout d’abord la route longe le Pacifique jusqu’à Caldera. À l’aéroport nous changeons de véhicules, et quittons Lautaro qui accompagne depuis le début. Petit arrêt ravitaillement dans la ville de Copiapo, puis c’est la route vers l’entrée du Parc Nevado Tres Cruces. Campement sur le bord de la laguna Santa Rosa, à 3750m d’altitude. Les prochains jours seront froids, venteux, et poussiéreux.

Parc National Pan de Azucar

Nous quittons aujourd’hui 3 de nos compagnons, qui retournent au Québec. Pour les 4 voyageurs qui restent, nous faisons une longue route (7h de route, 850km) qui nous fait descendre jusqu’au Pacifique, vers le Parc National Pan de Azucar.

San Pedro de Atacama

San Pedro de Atacama, c’est l’épicentre du tourisme dans le nord du désert d’Atacama. Véritable oasis de verdure dans la région. Petite ville à ‘un étage’ qui à l’air de rien, mais on y découvre une multitude de petites auberges qui se cachent derrière des murets anonymes, des agences de tourisme à tous les coins de rue, et surtout, de bon petits restos. C’était notre point de chute à quelques reprises durant la première partie du voyage.

Lagunas Miscanti et Miñiques

De retour à San Pedro, journée de repos. Nous allons visiter les lagunes Miscanti et Miñiques. Lunch au retour au village de Socaire.

Licancabur – 5916m

Ascension du Licancabur, avec la Laguna Verde à ses pieds. Longue journée, nous quittons le refuge vers 3h du matin, pour y revenir 12 heures plus tard. Nous atteignons tous le sommet, et le groupe de la fondation de Rimsouski réussit son pari de nous faire déguster de la tire d’érable au sommet du volcan.

Geysers de Tatio

Ce matin, nous explorons le champ de geysers de Tatio. Puis retour vers San Pedro. Nous passons ensuite du côté Bolivien, au parc national Eduardo Avaroa. Nous terminons la journée au refuge qui se situe au bord de la Laguna Blanca, en attente de l’ascension du Licancabur.

Cerro Soquete – 5350m

Première ascension d’envergure aujourd’hui. Le Cerro Soquete, qui culmine à 5350m.

Acclimatation – Jour 4

Au départ de Machuca, nous effectuons l’ascension d’un petit sommet de 4500m. En fin de journée, transfert de notre campement vers un champ géothermique.

Acclimatation – Jour 3

A partir du village de Rio Grande nous marchons toute la journée vers le village de Machuca. Pour la première fois nous avons quelques bons dénivelés à grimper, la journée se terminant à tout près de 4000m d’altitude.

Acclimatation – Jour 2

Nous poursuivons notre marche cette fois en remontant le Rio Salado (eau salée). Chaleur accablante. En fin de journée, nous rejoignons la route et le bus. Nuit en ‘auberge’ dans le village de Rio Grande.

Acclimatation – Jour 1

Début des journées de trek d’acclimatation aux alentours de San Pedro d’Atacama. Nous remontons la rivière Rio San Pedro et une partie du canyon formé par le Rio Grande. Premier campement le long du rio Salado.

Forteresse de Quitor

J’ai raté la premier jour (vol vers Toronto annulé pour cause de froid intense). Malheureusement pas pu voir la vallée de la Lune, entre autres. Je rejoins le groupe à San Pedro. Mardi, nous visitons d’abord le site archéologique pré-Colombien Pukará de Quitor (12e siècle).

Chili 2016

Un voyage imprévu! J’avais ajouté le Licancabur et l’Ojos del Salado à ma liste de destinations à faire un jour, mais ce voyage est rarement programmé. Au départ, ce qui avait attiré mon attention c’est un reportage sur un Français qui avait gravi le Licancabur en vue d’aller faire de la plongée dans le petit lac au sommet, et qui était redescendu en parapente. La forme parfaite du volcan, les montagnes et surtout la lagune verte me semblaient valoir le déplacement. Puis quelques photos, en marge d’une présentation plus axée sur l’Aconcagua. Ce dernier me semble peu photogénique, alors que le voyage au Chili semblait valoir le coup d’oeil.

Et finalement, ce groupe de grimpeurs de Rimouski, qui font des ascensions pour la fondation de l’hôpital, dont le voyage au Népal est annulé, puis remplacé par une virée au Chili, et qui a la bonne idée d’ouvrir le voyage au grand public. A quelques semaines à peine de leur départ, la décision fut donc prise de me joindre au groupe, pour saisir cette rare occasion. Au diable si j’avais dit, après la Bolivie, que je voulais prendre une pause des déserts!

Voici donc les photos de ce voyage en deux portions. Un premier 10 jours au nord du Chili, avec 7 voyageurs, près de l’altiplano Bolivien, pour explorer la région d’Atacama et gravir ce fameux Licancabur (et y battre un record, en passant, de manger de la tire d’érable sur neige à près de 6000m). Et puis en 2eme partie, avec un groupe réduit de 4 voyageurs, aller tenter de gravir le 2eme sommet des Amérique, l’Ojos del Salado.

Route de la mort à vélo

Pour ma dernière journée (solo) en Bolivie, une activité bien différente, et un peu folle! La descente du ‘camino de la muerte’ à vélo. Cette route aussi nommée la route des Yungas a été construite dans les années 30 pour connecter les zones fertiles de la jungle Amazonienne à La Paz. En 1995, elle a été surnommée la route la plus dangereuse au monde, car entre 200 et 300 personnes y perdaient la vie chaque année. Depuis 2007, une nouvelle route asphaltée remplace le segment le plus dangereux, mais cette nouvelle route est tout autant dangereuse. Le trafic étant tout de même plus rare sur l’ancienne route, nombre de compagnies de vélo offrent aux touristes le ‘trill’ de faire la descente en vélo. En partant de La Cumbre (4500m), près de La Paz, on descend jusqu’à Corioco (1200m), sur une distance de 64km.

À part un petit segment, ça descend tout le long, pas besoin de pédaler, mais les freins sont sollicités! Un premier segment de 15km se fait sur la route asphaltée, question de se familiariser avec les vélos, puis on prend l’embranchement pour la vieille route, qui présente une falaise plus ou moins verticale tout le long. Ah oui, par bouts, la route fait à peine 3m de largeur (une seule auto peut passer), et les véhicules qui descendent (vélos inclus) doivent garder la gauche, i.e. du côté de la falaise! Ce fut toute une expérience. Une fois habitué avec le vélo, je dois dire que j’ai eu bien du plaisir, et j’ai eu bien moins peur et moins le vertige qu’attendu. En fait, on était tellement concentrés à ne pas perdre le contrôle qu’on avait pas le temps de regarder en bas!

La plupart des photos qui suivent ont été prises par un des deux accompagnateurs de la compagnie Gravity Bolivia. Valait mieux pour nous de rester concentrés sur notre conduite que de prendre des photos.

Vidéos intéressants: Top Gear Bolivia – Death Road – BBC (youtube)

Sajama – Sommet – 6542m

Le dernier sommet de notre voyage, et le plus exigeant. Évidemment parce que c’est le plus haut sommet de la Bolivie, donc l’altitude et le manque d’oxygène est un facteur majeur. Mais aussi parce qu’il y a quelques sections plus corsées à franchir, entre autres on doit traverser un champ de pénitents qui testera notre patience. Et puis, surtout, le fait que le sommet de cette montagne semble se défiler au fur et à mesure qu’on grimpe. La météo, par contre, jouera en notre faveur pour cette ascension: beau temps et pas de vent!

Nous avons grimpé à deux cordées, Paul et Luigi ayant dû renoncer à faire l’ascension. Nos amis Suisses nous ont rapidement semé, une fois le champ de pénitents passé, et c’est donc Laurent et moi, guidés par Marcello qui les suivront de loin. Le sommet enfin atteint (6542m – mon nouveau record), notre journée était loin d’être terminée, puisqu’on a marché en tout 13 heures avant de finalement rejoindre notre point de départ d’il y a 2 jours.

Sajama – Campo Alto – 5600m

Du Camp de base situé au pied du Sajama (4750m), nous grimpons jusqu’au camp haut, situé à 5600m. Cette grimpette de 850m nous prendra 4h30, une ascension marquée par la poussière et l’instabilité du sentier. La vue au camp vaut la peine, même si nous pensons surtout au fait que nous devons bientôt attaquer le sommet, encore 950m au dessus de mous.

Salar de Coïpasa – Parc du Sajama

Au retour du Salar de Uyuni, nous traversons une partie du Salar de Coipasa, situé plus au nord. Puis, c’est une longue route sur de mauvaises pistes de 4×4. Nous arrivons enfin, le 28 juillet, à notre prochain objectif: le parc national du Sajama.

Salar de Uyuni

Le Salar de Uyuni, un incontournable lors d’une visite de la Bolivie. Aller se balader sur le Salar, c’est comme faire un tour sur une autre planète tellement on en perd nos repères. Malgré le long trajet pour s’y rendre et en revenir, cela nous a aussi permis de reprendre des forces après l’Illimani pour espérer attaquer le Sajama. Et puis au retour (27 juillet), on a aussi traversé une partie du Salar de Coipasa, situé plus au nord.

Illimani – Sommet – 6439m

Comme pour les autres sommets de ce voyage, nous nous levons à 1h du matin, pour un début d’ascension à 2h. L’Illimani est classé (PD+/AD-), i.e. légèrement difficile. En bout du compte, il m’a paru plus facile que le Sajama (qui est pourtant classé plus facile), car ce fut pratiquement une ascension presque en ligne droite, avec des ‘marches’ suivant une pente qui nous a parue assez prononcée. À part au tout début où la pente a varié un peu, il n’y avait aucun replat pour se reposer. C’est vraiment donc la haute altitude et la monotonie de l’ascension qui furent les facteurs les plus durs à gérer. Combien de fois on s’est demandé ‘quand est-ce qu’on arrive’!

Vers 6000m, Thomas, qui avait vraiment mal à l’estomac, a dû se résoudre à redescendre avec Amélie. Les deux autres cordées, dont la mienne (avec Luigi), ont rejoint le col au moment où le soleil se montrait enfin le bout du nez (vers 7h). On s’arrête à ce qui parait être le sommet, mais le véritable sommet est plus loin. Ça nous prendra un 40 minutes supplémentaire pour le rejoindre, ce qui nous paru une éternité. La fatigue se faisait alors sentir, et le froid également. Cependant la vue en valait bien la peine, avec la démarcation claire entre l’altiplano aride à l’ouest, et la jungle couverte de nuages à l’est. On est restés à peine 10 minutes avant d’entreprendre la redescente, abrupte. Nous avons rejoint le nid de condors vers 11h. Petit repos d’une heure, puis descente vers le camp de base (qu’on rejoint à 15h), et enfin un autre effort pour rejoindre le village (arrivés vers 17h). Une longue journée!

Illimani – Camp en altitude – 5500m

Journée visant à rejoindre le camp d’altitude de l’Illimani (nommé nid de condors) depuis le camp de base. Un 1000m d’ascension que nous avons complété en environ 4h30.

Illimani – Camp de base – 4500m

Début de notre expédition pour aller gravir l’Illimani. Nous partons de LaPaz, à bord de 2 jeeps, vers 8h du matin. La montagne parait proche, mais il faut trois heures de routes sinueuses pour s’approcher au plus près de la montagne. De là, un petit trois heures supplémentaires de marche, et nous sommes au camp de base de l’Illimani, à 4500m d’altitude. On y signe le carnet officiel des grimpeurs. Surprise, il y a somme toutes eu assez peu de groupes pour en faire l’ascension cette année (200 personnes max).

La Paz – extras

Quelques photos supplémentaires de LaPaz et El Alto, vers lesquelles nous sommes revenus lors de nos journées de récupération.

Pequeño Alpamayo – 5410m

Après notre trek d’acclimatation, on était prêts pour grimper un premier sommet ‘facile’, le Pequeño Alpamayo (5410m). On a mis un peu plus de 5h30 pour rejoindre le sommet depuis le camp de base (4660m). Je n’ai pas trouvé ce sommet si facile que ça! En plus il fallait passer par le sommet du Tajira (5250m) et redescendre une portion rocheuse de 100m avant d’attaquer le sommet. Le vent (et le froid) a compliqué un peu les choses sur la portion abrupte, heureusement les guides on installé des pics à glace pour assurer notre montée. Partis à 2h du matin, nous étions de retour au campement de base vers 11h30.

Trek – Jour 4

Trek d’acclimatation dans la Cordillère Royale – 4eme et dernier jour. Cette fois-ci on s’approche d’un véritable décor montagnard, on traverse le col Apacheta à 5150m, et puis on rejoint le campement au bord de la lagune Condoriri, à 4660m. On fait la rencontre des guides de montagne et on révise l’équipement. On se couche tôt, c’est cette nuit que l’on va effectuer notre ascension du Pequeno Alpamayo.

Trek – Jour 3

Trek d’acclimatation dans la Cordillère Royale – 3eme jour.
Décor plutôt aride, similaire à la veille. On franchit deux cols, puis on campe aux alentours de 4700m, en face d’un lac.

Trek – Jour 2

Trek d’acclimatation dans la Cordillère Royale – 2eme jour. Montée au col Katarani (4800m), puis après 4-5h de marche, on ‘campe’ à 4600m, dans une auberge en (dé)construction.

Note: Les photos de cette journée sont malheureusement très granuleuses. Après avoir pris des photos du ciel étoilé, j’avais oublié de remettre mon ISO de 10000 à la valeur appropriée!!

Trek – Jour 1

Trek d’acclimatation dans la Cordillère Royale – premier jour. Depuis le lac Titicaca, déplacement en jeep jusqu’au site du premier campement, à 4400m.

Bolivie Ciels Étoilés

En Amérique du Sud, on a droit à des ciels étoilés époustouflants. Parce que la voie lactée est directement au-dessus de nos têtes, mais aussi parce qu’on est souvent loin de la pollution lumineuse. J’ai donc décidé d’apporter un petit trépied et faire mes quelques premiers essais de photos de nuit.

Lac Titicaca – Isla del sol

Nous poursuivons notre acclimatation à l’altitude en allant passer la journée et la nuit sur l’île du Soleil. Le lendemain, un petit saut sur l’île de la Lune, avant de quitter la région du lac Titicaca.

Lac Titicaca – Copacabana

Notre première sortie nous mène au lac Titicaca, au nord de La Paz. situé à 3812m d’altitude, ça fait déjà un bel endroit pour aller s’acclimater. On reste du côté bolivien de la frontière (pas d’îles flottantes, elles sont du côté péruvien), on va d’abord à Copacabana, un important lieu de pèlerinage pour les gens de La Paz.

Tiwanaku

Depuis La Paz et avant de rejoindre le lac Titicaca, nous allons visiter un site archéologique important, la Cité du Soleil. On y retrouve les traces de la civilisation pré-inca de Tiwanaku (Ve siècle au XIe siècle).

La Paz

Avec sa géographie particulière, La Paz sort de l’ordinaire. C’est une ville qui demande quelques temps à être apprivoisée. Plutôt chaotique, mais pleine de vie. On ne vient pas en ville pour les trésors architecturaux ou les édifices historiques, mais plutôt pour voir vivre les gens. Étant arrivé une journée plus tôt que tout le groupe, j’ai ai profité pour parcourir des kilomètres dans la ville, en observateur.

Voici donc une série de photos prises au gré de cette promenade d’une journée dans La Paz…

Bolivie 2015

Ça faisait déjà quelques années que je rêvais d’aller gravir le Sajama, le plus haut sommet de la Bolivie, à 6542m. C’était le but final de ce voyage, mais avant, un autre sommet important était au menu, l’Illimani, montagne imposante bien visible de La Paz (6439m). Entre ces objectifs ambitieux, la découverte de l’Altiplano, du lac Titicaca (côté Bolivien), de la métropole La Paz, et bien sûr, un long détour vers la Salar de Uyuni (il en valait la peine). En guise d’acclimatation, un trek de 4 jours dans la cordillère Royale, et l’ascension du Pequeño Alpamayo (5410m).

Un voyage avec un groupe international: 2 Français, 2 Suisses, un Italien et un Québécois. Nous avons aussi eu le plaisir de passer ces trois semaines avec les sympathiques guides Boliviens. Un voyage très exigeant physiquement, mais heureusement avec des périodes de récupération bien planifiées. Mission réussie pour les trois sommets pour ma part! Voici les photos que j’ai pu rapporter. Enjoy!

Matériel photo:
– Nikon D5200, lentille TAMRON 18-270mm
– GoPro Hero 3+ pour les sommets.

Cliquez ci-dessous pour un ‘best of’:

J6. Sommet. 4810m

Grosse journée. Belle journée, on ne peut rêver d’une meilleure météo. Départ à 2h35 la nuit pour atteindre la sommet du Mont-Blanc 4 heures plus tard. Puis, trop rapidement, c’est déjà la retour, il nous faudra 7 heures supplémentaires pour revenir à Nid d’Aigle.

J5. Tête Rousse au refuge du Goûter

Comme la température s’annonce meilleure pour faire le sommet vendredi, nous n’avons aujourd’hui qu’à nous rendre du refuge de Tête-Rousse au refuge du Goûter. C’est le bout le plus technique: une fois passé le fameux couloir ‘de la mort’, l’ascension qui suit est plutôt vertigineuse pour des gens de la ville!

J4. Nid d’Aigle à Tête Rousse

C’est le départ pour gravir le Mont-Blanc via la voie ‘normale’. Première étape: à partir des Houches nous prenons le téléphérique de Bellevue, puis le tramway du Mont-Blanc qui nous jusqu’au terminus (Nid d’Aigle). La marche commence ici, direction le refuge de Tête-Rousse, situé à 3167m.

J3. Glacier du Trient, retour

Pluie battante toute la nuit. Il faut bien revenir, alors on doit retraverser le Glacier du Trient sous la pluie, puis le col du Tour, et enfin repasser par Albert 1er pour descendre vers Montroc.

J2. Col du Tour. Glacier du Trient.

La météo est toujours mauvaise. On ne fera que le col supérieur du Tour (3289m) pour ensuite traverser le glacier du Trient (visibilité nulle) jusqu’au refuge de Trient (3170m).

J1. Montroc au refuge Albert 1er

Premier contact avec le guide et le groupe. Du point de rencontre de Montroc, nous montons en téléphérique pour joindre le sentier, qui nous mènera 500m plus haut au refuge Albert 1er. La pluie fine nous accompagnera (et donc pas trop de photos).

Mont-Blanc 2014

Objectif Mont-Blanc!

Me voici de retour dans les Alpes pour tenter à nouveau l’ascension du Mont-Blanc, que je n’avais pu réaliser en 2011 pour cause de mauvaise météo (on avait fait le Grand Paradis à la place). Cette fois ce sera via la voie ‘normale’, et pour maximiser mon acclimatation, j’ai d’abord fait la haute-route Chamonix-Zermatt. Je suis donc fin prêt, sauf que la météo n’est pas si bonne. Le première moitié de notre séjour (3 jours) se fait sous les nuages, le brouillard et la pluie. Inutile de dire que les possibilités photo sont limitées. On en profite pour se connaître et le guide jauge nos habiletés montagnardes. Le groupe est ‘international’, avec 3 Belges, 3 Français (2 Parisiens, 1 de Perpignan), une Suissesse et moi-même. Beau groupe. Et puis heureusement, par la suite les conditions s’améliorent, nous pouvons joindre les refuges de Tête-Rousse et du Goûter par beau temps, et vendredi nous avons droit à des conditions parfaites pour atteindre le sommet.

Matériel photo:
– Nikon D5200, lentille TAMRON 18-270mm (1.2kg!)
– GoPro Hero3+

J7. Descente sur Zermatt

Nous avons 4 heures pour rejoindre Zermatt, par de jolis sentiers, rien que de la descente. Reste qu’avec les efforts et les ampoules des derniers jours, c’est avec soulagement qu’on s’assoie un moment à Zermatt pour célébrer la fin du Trek.

marche: 3h30, D:1100m

J6. Tête Blanche (3721m) – Refuge Schönbiel – 2694m

La plus belle journée du point de vue des paysages. Nous partons tôt pour atteindre le sommet de Tête Blanche (3710m), d’où nous avons une vue imprenable sur le mythique Cervin. La descente vers le prochain refuge (Schönbiel, 2694m) est exigeante, car la neige est déjà bien ramollie sur le glacier du Stockji. On doit enjamber de petites crevasses. Puis au bout d’une descente sur rocher bien raide, il nous faut encore remonter vers le refuge, ce qui donne lieu à un bout de grimpette épique, vu qu’on prend le mauvais chemin. Comme chaque jour de ce voyage, le repos du marcheur doit se mériter!

marche: 7h, M:650m, D:1300m

J5. Col de l’Evêque – Refuge Bertol – 3311m

Grosse journée. Au lever du jour nous redescendons sur le glacier d’Otemma pour faire l’ascension du col de l’Evêque (3392m). Puis, très longue descente du glacier de l’autre côté, où il fait déjà très chaud. Pour enfin joindre le fameux refuge de Bertol (3311m), haut perché sur un rocher (accessible seulement par des échelles), il nous faudra affronter une longue et abrupte pente enneigée. De loin, à mon avis, le segment le plus exigeant de mon séjour, plus encore que l’ascension du Mont-Blanc.

marche: 7h, M:1150m, D:1000m

J4. Glacier d’Otemma – Refuge Vignettes – 3158m

Nous partons tôt du refuge Chanrion pour joindre le glacier d’Otemma. Ce dernier, en pente douce, fait tout de même 6km de long. Au niveau du col de Chertomagne on accède ensuite au refuge des Vignettes à 3158m, ce qui démarre pour de bon le processus d’acclimatation à l’altitude.

marche: 6h30, M:800m, D:120m

J3. Lac Mauvoisin – Refuge Chanrion – 2462m

Ce matin nous partons pour de bon, la météo est enfin bienveillante. Après un transfert en bus jusqu’au pied du barrage de Mauvoisin, nous marchons pendant 4 heures jusqu’au refuge de Chanrion. L’immense lac créé par le barrage agrémente le décor pour plus de la moitié du trajet.

marche: 4h, M:650m, D:1100m

J2. Champex – Gîte d’Arpette – 1688m

Les conditions sont mauvaises pour traverser en Suisse par le col du Tour et pour marcher 6 heures sur le glacier de Trient, tel que prévu. Il a plu et neigé une bonne partie de la nuit, et la visibilité au-dessus du refuge n’est pas bonne. On retourne donc sur nos pas et nous joindrons le prochain gîte en voiture. Journée de repos forcé, donc, mais le reste de la semaine s’annonce excellent.

J1. Montroc – Refuge Albert 1er – 2702m

Notre groupe se rencontre en début d’après-midi à Montroc. C’est sous les nuages que nous entamons la montée vers le refuge Albert 1er, depuis le sommet de la télécabine du col de Balme. Journée plutôt aisée pour se délier les jambes, mais je me rends compte que le décalage horaire et le poids de mon sac ne m’aideront pas en ce début de trek.

marche: 2h30, M:550m

Chamonix-Zermatt 2014

La Haute-Route Chamonix-Zermatt, c’est sans doute la plus célèbre des randonnées dans les Alpes, avec le Tour du Mont-Blanc. Par les sentiers, les hauts cols et les glaciers, nous irons de refuge en refuge pendant 7 jours, partant de la vallée de Chamonix, pour atteindre Zermatt. Nous suivrons l’itinéraire classique (ça se fait en hiver aussi, en ski de randonnée). La majeure partie du trajet se fait en Suisse.

C’est une magnifique randonnée non-technique, mais exigeante, qui me permettra de m’acclimater en vue de l’ascension du Mont-Blanc, prévue pour la semaine suivante. La température moche du début de semaine (qui a d’ailleurs sévi tout le mois de juillet en Europe) fait heureusement rapidement place à un temps magnifique. Je n’aurai donc pas trimballé mon lourd appareil photo pour rien!

(Fait avec Allibert)

Matériel photo:
– Nikon D5200, lentille TAMRON 18-270mm (1.2kg!)
– GoPro Hero3+

Bouddanath

Jour du départ, visite de Bouddanath, un des principaux sanctuaires bouddhistes de la région de Katmandou, et site touristique important. Son stûpa du XIVe siècle qui domine l’horizon est l’un des plus grands au monde. On trouve ici une importante communauté thibétaine.

C’est aussi la fin du voyage, mon vol de retour étant dans quelques heures…

Bhaktapur

Visite de Bhaktapur, cité située à 13 kilomètres à l’est de Katmandou. C’est la cité-état médiévale la mieux préservée du Népal.

Lukla

Quelques clichés pris dans Lukla, en attendant notre vol de retour vers Katmandou…

Jour 15b – Zatrwa La – Chutanga – Lukla

Partie 2. Un fois passé le col du Zatrwa La (4600m), nous avons près de 2km à descendre pour rejoindre Lukla. Imaginez ceux qui commencent leur Trek du Mera en passant par ici, en montant en sens inverse. En plus, c’est à l’ombre, alors la neige est bien présente et les crampons sont de mise. Nous rejoignons Chutanga pour le lunch, puis enfin atteignons Lukla plus de 6h30 après notre départ de Thuli Kharka, ce matin.

Jour 15a – Thuli Kharka – Zatrwa La

Partie 1. Thuli Kharka (4300m), c’est un gros campement, point obligé de repos pour ceux qui transitent entre Lukla et la vallée du Mera. Une grosse journée nous attend. Dans cette première partie, nous faisons l’ascension jusqu’au col du Zatrwa La (4600m). Le décor est magnifique, propice à de nombreux portraits des membres de notre équipe.

Jour 14. Kothe à Thuli Kharka

Nous continuous à rebrousser chemin et complétons la boucle de notre trek. Cette fois nous revenons aux bonnes vieilles montées-descentes-montées en forêt. Puis nous bifurquons vers la ‘voie principale’ pour sortir de la vallée: la montée vers Thuli Kharka, qui nous permettra demain de passer un col avant de redescendre vers Lukla.

Jour 13. Khare à Kothe

Plusieurs pensent que la descente est plus facile que la montée. Pas vraiment. Déjà hier, après avoir atteint 6300m, il nous a fallu redescendre jusqu’à Khare (4800m), ce qui m’a paru interminable (près de 10 heures après notre départ du High Camp). Aujourd’hui nous poursuivons le retour, la journée sera longue. En une journée nous rebroussons chemin jusqu’à Kothe (3500m). En 2ème moitié de la journée, notamment, Vincente nous a bien eu: un trajet qui devait prendre ’20 minutes’ nous a pris plusieurs heures.

Jour 12. MERA Peak

En montagne, entre ce qui est prévu et la réalité, il y a presque toujours une grosse différence. En après-midi et au début de la nuit, le vent se lève et secoue nos tentes. Difficile de se reposer. En théorie, après la soupe à 1h du matin, nous partons tous en cordée vers 2h00 du matin, pour atteindre le sommet du Mera Peak vers 10h00. En pratique, notre cordée de 9 personnes (un guide, 6 clients, 2 sherpas) s’élance très lentement vers 2h20. Les vents rendent la progression difficile. Une heure plus tard, nous ne sommes plus que trois (Vincente, Martine et moi), les autres ayant dû rebrousser chemin (fatigue, risque d’engelures).

Nous serons donc 3 à faire le reste de la montée. Peu après le lever du soleil, le vent devient plus féroce et nous stoppe à 6300m, environ 150m avant le sommet. Nous devons redescendre. Personne n’accédera au sommet du Mera Peak aujourd’hui.

Bien évidemment, difficile dans ces conditions de prendre des photos, mais je me suis tout de même risqué à ôter mes gants pour rapporter quelques souvenirs de cette nuit hors du temps.

Jour 11. MERA High Camp

Nuit mouvementée, beaucoup de vent. Aujourd’hui on se rend au High Camp (5700m). Ça parait proche et pas trop abrupt à première vue, mais on mettra tout de même 4 heures pour s’y rendre. Les dos courbés sur les photos démontrent que ce n’était pas si facile, vu l’altitude. Par contre c’est magnifique, et nous voyons pour la première fois poindre au loin les sommets mythiques (Everest, Lhotse). Autre occasion pour des photos magnifiques, même si à cause de mes lunettes de glacier, je ne vois pas vraiment clair! (sans prescription). Le High Camp, installé sur une petite corniche, sera notre point de départ pour l’ascension du sommet cette nuit!

Jour 10. Khare – Mera La – Base Camp

Lever tôt, par un -10C vivifiant. Journée d’ascension assez ardue aujourd’hui. On grimpe plusieurs segments abrupts pour accéder au glacier du Mera, ce qui nous mène à presque 5300m. Les décors sont encore une fois fabuleux, nous sommes vraiment minuscules dans cet environnement. La pente menant au sommet du Mera Peak est maintenant bien en vue. Le camp de base se situe un 5200m. Nous sommes exposés au vent. Ici pas de toilette ou de lieu pour s’abriter pour manger, nous mangeons dans nos tentes.

Jour 9. Khare – Acclimatation

Un seconde journée d’acclimatation à l’altitude et pour tester notre équipement. Cette fois nous sortons nos crampons pour une petite grimpette de 500m au-dessus de Khare. Puis en après-midi nous testons notre harnais, l’ascension sur corde et la descente en rappel. On doit également réduire notre bagage, à partir d’ici, un seul ‘duffle bag’ pour deux personnes.

Jour 8. Tangnag à Khare

Au menu aujourd’hui: 3h30 de marche pour passer de Tangnag (4200m) à Khare (4800m). Il s’agira du dernier ‘village’ avant d’accéder au glacier et au camp de base. Au début nous montons sur de la moraine, puis nous longeons une rivière dans un magnifique décor enneigé. La montée est exigeante car l’oxygène se raréfie.

Jour 7. Tangnag – Acclimatation

Les tentes sont enneigées ce matin, l’air est vif, le ciel est clair et le décor est magnifique. Journée d’acclimatation aujourd’hui, nous partons en bottes de montagne gravir les hauteurs derrière Tangnag. On se rend à 4650m avant de revenir et se reposer pour le reste de la journée.

Jour 6b. Tangnag

Nous sommes arrivés tôt à Tangnag, alors pendant que les autres ‘relaxaient’, je suis parti dans les collines environnantes pour prendre quelques clichés du campement et des alentours…

Jour 6. Kothe à Tangnag