High Note Trail 2 – Whistler

Dernière journée de rando. Nous quittons le refuge et retournons vers Whistler. Au retour nous prenons une portion différente du ‘High Note Trail’ ce qui nous permet de boucler la boucle jusqu’au téléphérique Peak 2 Peak. C’est d’ailleurs la dernière journée où les téléphériques sont en opération pour la saison de rando. Une fois de retour sur le ‘plancher des vaches’ à Whistler, on prend la route vers Vancouver où nous allons manger ce soir.

Overlord Mountain – Garibaldi Park

Ce matin on quitte le refuge en vue d’aller grimper (si possible) la montagne Overlord (2600m).

Distance: 12km, Durée: 7h (5h15 en mouvement), D+: 918m

Russet Ridge – Kees and Claire Hut

Après une première nuit au refuge Kees and Claire Hut, nous allons explorer le ‘Russet Ridge’ situé tout près. Petite journée en partie passée à se reposer, vu qu’il pleut en après-midi.

High Note Trail – Whistler

Début du dernier segment de notre voyage. Nous allons passer trois nuits dans un refuge (Kees and Claire Hut) situé dans le parc provincial Garibaldi, tout près de Whistler. De là nous pourrons explorer le paysage avoisinant. Nos sacs sont pleins et lourds, comme il faut apporter à manger (et à boire!) pour les trois prochains jours. Pour s’y rendre, nous prenons d’abord trois téléphériques, au départ de la ville touiristique de Whistler. Du sommet du dernier téléphérique, nous avons tout de même une bonne distance à parcourir.

Nous prenons d’abord le sentier ‘Half Note Trail’, puis un segment du fameux ‘High Note Trail’, puis finalement le ‘Musical Bumps Trail’ jusqu’au ‘Singing Pass’ en passant par les sommets ‘Flute’ et ‘Oboe’. De toute évidence il y a un thème ici! Nous arrivons en fin d’après-midi au refuge, qui affiche complet (on pensait que vu les conditions les réservations auraient été limitées, mais non).

Distance: 11km, Durée: 4h20 (3h45 en mouvement), D+: 486m

Als Habrich Trail – Squamish

Hier nous avons pris le traversier à Nanaimo pour rejoindre le continent. Puis nous avons fait route vers Whistler pour s’installer pour les prochaines nuits à l’auberge de jeunesse. Aujourd’hui nous retraçons une partie de notre route pour faire une rando à partir de Squamish. Nous prenons le téléphérique ‘Sea to Sky Gondola’ pour accéder au sentier, question de prendre une pause de gros dénivelé, et surtout de prendre le temps de bien apprécier le ‘Al’s Habrich Trail’. La surface du sentier est en bonne partie sur de grosses ‘dalles’ de rocher. On senrent jusqu’à un petit lac, mais on revient sur nos pas pour le lunch, pour manger avec une vue incroyable. En contrebas on voit le bout de la baie (‘Howe Sound’) et on distingue à peine les nombreux kite surfs qui de notre point de vue paraissent comme de minuscules points dans l’eau. Petit arrêt à une microbrasserie au retour.

Distance: 7.5km, Durée: 4h (3h en mouvement), D+: 441m

Strathcona Park Lodge

Quelques photos du Strathcona Park Lodge, où nous avons passé trois nuits. C’est un lodge, mais également un camp de vacances pour jeunes. Avantageusement situé au bord du Upper Campbell Lake, on a pu y voir de merveilleux couchers de soleil.

Flower Ridge Trail – Strathcona Park

Deuxième randonnée dans le parc Strathcona. Cette fois, nous optons pour la ‘Flower Ridge Trail’. Un peu comme hier, il s’agit d’un aller-retour avec un bon dénivelé. Du sommet de la large crête, on peut voir les montagnes environnantes, mais surtout le lac Buttle qui est au coeur du parc.

Distance: 17km, Durée: 8h15 (7h en mouvement), D+: 1127m

Crest Mountain Trail – Strathcona Park

Nous avons déménagé nos pénates au centre de l’Ile de Vancouver, dans le parc provincial Strathcona (5h de route depuis Sooke où nous étions il y a 2 jours). Ce parc contient les plus hauts sommets de l’ile de Vancouver. Pour cette journée nuageuse, nous choisissons de faire une rando sur la ‘Crest Mountain Trail’. Randonnée d’ascension aller-retour. Le sommet du mont Crest est à 1558m.

Distance: 15km, Durée: 7h45, D+: 1302m

Juan de Fuca Trail

Nous faisons aujourd’hui un segment de la ‘Juan de Fuca Trail’ (qui fait 47km au total, et que les randonneurs font en général en 3 à 5 jours). Ce sentier est plutôt sauvage, il suit les méandres de la côte en forêt (plus quelques petits segments sur les rochers de la plage). Ça monte et ça descend sans arrêt, on a parfois l’impression de grimper aux arbres. Mais surtout c’est très humide, alors les nombreux ‘trottoirs’ et passerelles de bois sont très glissantes et parfois le bois pourri cède sous notre poids. Nombreux passages de cours d’eau, parfois sur un tronc d’arbre tombé, mais également sur une couple de ponts suspendus. Pour des raisons de logistique, nous faisons le sentier du nord au sud, entre Botanical Beach et Sombrio Beach. On rencontre un ours à mi-chemin. La première portion du sentier (Botanical loop) est facile (car familiale), le reste jusqu’à Sombrio Beach est considéré comme modéré. On aura pas eu l’occasion de voir la section considérée comme ‘difficile’ sur les panneaux montrant la carte du sentier.

Distance: 19.5km, Durée: 9h, D+: 437m

Coast Trail 1 – Sooke

Nous effectuons notre première randonnée côtière dans le ‘East Sooke Regional Park’, à 2h de route de Victoria. Nous faisons environ le tiers de la ‘Coast Trail’, qui fait au total 20km. Lunch sur les rochers, sur le bord de l’eau.

Distance: 7.5km, Durée totale: 3h30, D+: 200m

Victoria

Je suis arrivé une journée plus tôt que le groupe, afin d’explorer Victoria et sa région. J’ai loué un vélo pour faire une grande boucle de 44 km (les routes et pistes sont excellentes pour faire du vélo).

Journée plutôt grise et pluvieuse. Voici des photos un peu aléatoires des découvertes faites en chemin.

Côte Ouest 2021

Voyage de randonnées sur la côte ouest pour voir les forêts et les montagnes du Pacifique. Ce voyage nous a permis d’explorer différents endroits, notamment: la côte ouest de l’île de Vancouver et ses randonnées ‘maritimes’, le parc provincial Strathcona (toujours sur l’ile de Vancouver), la région de Squamish, et pour finir trois jours de rando sur les sommets dans le parc Garibaldi, près de Whistler. En plus, bons hébergements et bonne bouffe. Itnéraire construit par François-Xavier Bleau (Axis Mundi) et Windigo Aventure.

Tadoussac

Après une bonne nuit au refuge Uapishka, on reprend la route vers Baie-Comeau. Pour ma part comme je dois encore retourner mon équipement au Saguenay, je passe la nuit à Tadoussac, à l’embouchure du fjord du Saguenay, ce qui me donne l’occasion de prendre quelques photos supplémentaires!

Sortie Monts-Groulx

On quitte aujourd’hui le campement pour sortir des Monts-Groulx. Le campement lui-même reste sur place, car un autre groupe vient l’occuper (si possible) dans les prochains jours. Nous prenons au retour le même chemin qu’à l’aller, mais cette fois on laisse les traineaux derrière. La descente dans certains segments de la rivière est ‘sportive’ et on doit faire attention de ne pas se retrouver à l’eau. En fin de journée, on retrouve avec bonheur nos véhicules, et on se rend compte que la neige est surtout tombée dans les montagnes, pas besoin de palleter pour aller rejoindre la station Uapishka pour une douche chaude et une dernière nuit.

Distance parourue: 13.5km, Temps écoulé: 4h30 (sur 5h40), D+: 167m (surtout de la descente)

Mont Nomade (1030m)

Aujourd’hui on prends ça plus relaxe en allant explorer du côté du Mont Nomade. Il neige encore à plein ciel, et au sommet du Mont Nomade le froid est mordant, et le vent glacial (-18C au thermomètre, possiblement -36C avec le facteur vent). On reste à peine quelques minutes, puis on s’en va faire des montées et descentes un peu plus loin, dans la belle poudreuse, avant de rentrer au campement.

Distance parourue: 8.3km, Temps écoulé: 3h30 (sur 5h00), D+: 435m

Journée Campement

Pas une bonne idée de faire ce genre d’expédition avec des bottes de location. Je dois rester au campement aujourd’hui, car mes bottes me font juste trop mal aux pieds. Le groupe, pour sa part, va explorer du côté du lac Magique et du Mont Oxyria, et revient tout trempé, le blizzard n’ayant pas cessé de toute la journée.

Etonnamment la journée passe très vite, et le campement reçoit de la visite d’une groupe qui complète sa traversée des Monts-Groulx depuis le nord.

Mont Veyrier (1113m)

Après une nuit froide à -25C, le soleil se pointe un peu au matin pour nous réchauffer (façon de parler). Depuis le camp, nous allons rejoindre à ski et ‘grimper’ le Mont Veyrier, à 1113m d’altitude. La météo pour la journée est assez clémente, avec des vents calmes, malgré ce qui semble être des nuages menaçants. Nous profitons d’une belle longue descente, on peut en faire un bout sans les ‘peaux’, en mode ski alpin. Retour au campement pour compléter la boucle via le lac Jaseur.

Longueur: 10km, Durée: 3h15 (sur 5h00 au total), D+: 295m.

Entrée Monts-Groulx

Début officiel de notre expédition dans les Monts-Groulx. Nous laissons nos véhicules au km 338 (?), pas loin de l’entrée de la station Uapishka. La longue journée de 8 heures de ski va nous mener tout près du Lac Jaseur, où nous établirons notre campement pour quatre nuits. La première partie du trajet implique de remonter la rivière des castors, puis nous changeons de secteur pour grimper le ruisseau ABC (?), et notamment une partie abrupte que l’on doit grimper en forêt, ce qui n’est pas évident pour ceux qui ont un traineau. Après, on suit longtemps une vallée au pied du sommet Provencher, pour finalement faire une belle descente pour rejoindre le camp.

Longueur: 15,4km, Durée: 6h20 (sur 8h25 au total), D+: 632m.

Mont Harfang (950m)

Randonnée ‘d’acclimatation’ au Mont Harfang. C’est un sommet des Monts-Groulx indépendant des autres, accessible de de la route 389. Un sentier de 8km de long part du km348 de la route et se termine au km342. Suite à la pluie des derniers jours, on va progresser sur une neige durcie, mais qui défonce aisément sans les raquettes. Le sommet est magnifique, on y voit une partie du réservoir Manicouagan. On redescend par une petite cascade, ce qui nous permet de s’amuser à glisser en raquettes.

Longueur: 8km, Durée: 3h20 (pour 5h38 au total), D+: 484m.

Route Monts-Groulx

Journée de transition. Petit retour à la Pointe St-Gilles en groupe avant le départ. C’est marée basse, nous pouvons donc nous promener sur la plage.

Puis, vers 11h, on attaque les 5 heures et demie de route vers la station Uapishka aux Monts-Groulx, via la route 389. Petit arrêt lunch passé Manic-2 au Lac Donlon (je reconnais le lac où mon frère avait un chalet, il y a de cela 30-40 ans). Et puis bien sûr la route nous fait passer devant le fameux barrage Manic-5, souvent vu à la télé, mais impressionnant à voir sur place. Enfin, après des centaines de km de route sinueuse (mais en bon état tout de même), la route devient soudain rectiligne au moment où nous passons au-delà du 51e parallèle, et à l’approche du réservoir Manicouagan. On voit aussi poindre le massif des Monts-Groulx, enneigé (on y trouve au moins 30 sommets autour de 1000m d’altitude).

La station Uapishka, installée en 2019 sur les bords du réservoir, est gérée conjointement avec la communauté Innu, et permet maintenant d’avoir un hébergement plus confortable avant de se lancer dans le territoire des Monts-Groulx. Nous sommes vraiment dans le nord, à 2h30 de Fermont et du Labrador, à 14h30 de route de la maison.

Baie-Comeau – Pointe St-Gilles

Avant le rendez-vous avec le reste du groupe, j’explore en solo des sentiers en bord de fleuve à Baie-Comeau, à la Pointe St-Gilles. Un beau 10k de randonnée au total. Pas un chat en vue. En fin d’après-midi je visite aussi le belvédère du Fjard de St-Pancrace, situé à une douzaine de km au nord de Baie-Comeau.

Monts-Groulx 2021

Virée loin au nord dans les Monts-Groulx pour étirer l’hiver, découvrir un nouveau territoire et essayer le ski de haute route. Nous sommes choyés côté hiver, il tombe 50 cm de neige pendant séjour, et il fait -25C lors de notre première nuit en tente. Il neigera d’ailleurs pendant deux jours et demie, et le froid et le vent nous accompagnera sur les sommets. En contrepartie, nous avons droit à de la neige poudreuse idéale pour les montées et descentes, et des paysages magnifiques.

Banff

Journée du départ, nous avons le temps le matin de faire une denière petite rando au sommet de Tunnel Mountain, pour admirer la vue sur Banff et les environs.

Dave Henry Lodge 4

C’est le temps de quitter notre chaleureux chalet. On doit se charger comme des mules pour rapatrier le matériel de camping et le reste de la nourriture. Puis la redescente de 7km vers les voitures nous prends autant de temps qu’à l’ascension, en raison du poids, mais aussi de la nature ‘spongieuse’ d’une bonne partie du sentier. Toujours pas vu d’ours, et on leur a piqué plein de bons bleuets.

De retour sur la route, après un arrêt à Valemount, nous arrêtons au Mount Rosbon national park pour le lunch. Le temps file et finalement, après 5+ heures de route, nous stoppons notre convoi à Banff, pour une douche et un repos bien mérités.

Dave Henry Lodge 3

Deuxième journée de randonnée ‘back-country’ (hors-sentiers). On se lève tôt pour aller voir le lever du soleil… qu’on ne verra pas car on s’est levés trop tôt et on est à court de café! Puis après un bon petit déjeuner on part, côté nord cette fois-ci, et sous un ciel magnifique, pour aller s’aventurer sur les crêtes qui nous permettrons de jeter un coup d’oeil de loin au Mont Robson (3954m), le sommet le plus imposant des Rocheuses. C’est une randonnée qui termine bien notre périple!

D+: 664m, dist: 11.14km, durée: 5h06

Dave Henry Lodge 2

Première journée de randonnée hors-sentier, et première sous la pluie. L’objectif de la journée était de grimper jusqu’à une crête, au sud, dans le bout du ‘Yellowjacket Peak’. Il fallait d’abord trouver notre chemin pour grimper à travers les arbres, les clairières, les ruisseaux, etc… C’est rendus en milieu alpin que le temps s’est dégradé, et on a pas vraiment trouvé d’endroit à l’abri du vent pour luncher au niveau du col. Belle rando malgré tout, et la chaleur du poêle à bois et de l’enthousiasme du groupe la soirée venue a fait que ce fut une belle journée!

D+: 564m, dist: 10.2km, durée: 4h04

Dave Henry Lodge 1

Nous sommes de retour en Colombie-Britannique, cette fois-ci nous entamons la portion ‘arrière-pays’ du voyage de randonnées. Depuis la région de Valemount, notre objectif est un chalet isolé qui se nomme le Dave Henry Lodge. Pour respecter les conditions en cette période pandémique, certains dormirons en tente à l’extérieur du chalet. L’équipement de camping et la nourriture sont acheminés au chalet par hélico, on devra se débrouiller pour tout rapporter sur notre dos.

L’accès au chalet débute en voitures par un chemin forestier de 15km qui vire de plus en plus en piste boueuse à mesure que l’on grimpe. Puis nous marchons deux heures et demie en forêt pour couvrir les 7km qui restent, au milieu de miliers de plants de bleuets et de traces de passage récents des ours. En fin de journée on s’installe dans le chalereux chalet de bois.

D+: 468m, dist: 7km, durée: 2h28

Bow Lake – Parker Ridge

Journée de déplacement avec notre convoi d’autos vers le nord, via la magnifique Icefields parkway. Nous faisons d’abord un court arrêt à Bow Lake, puis plus tard, pour le lunch, nous grimpons vers le Parker Ridge pour aller jeter un coup d’oeil au glacier Saskatchewan. Enfin, nous faisons également un arrêt pour voir l’Athabasca Glacier (qui recule de plus en plus vite), une des langues de l’immense Columbia Icefield. Nous terminons notre journée au lodge des Sunwapta Falls.

Parker Ridge D+: 330m, dist: 5.8km, durée: 1h55

Field – Yoho Valley – Iceline Trail

Une des randos les plus marquantes et satisfaisantes de notre voyage, d’autant plus que nous avons eu du temps superbe. Nous sommes encore dans le parc National Yoho, près de Field (BC). Cette fois-ci notre longue rando en boucle nous amène à parcourir un bout de la réputée Iceline Trail, qui longe l’ancienne limite d’un glacier (qui a reculé depui). Une fois dépassé la limite des arbres, le paysage est glaciaire et nous avons de magnifiques vues sur les bouts de glaciers, mais aussi, de l’autre côté de la vallée, sur les chutes Takakkaw qui marquent le début de notre rando. Des affiches indiquaient la présence récentes d’ours dans le secteur, mais on en a pas vu. Le long retour suit plus ou moins la rivière, jusqu’au camping.

D+: 788m, dist: 19.8km, durée: 6h34

Field – Hamilton Lake – Emerald Lake

Nous sommes aujourd’hui en Colombie-Britannique, près de la petite ville de Field, dans le parc National Yoho. La randonnée du jour est un aller-retour vers un joli lac glaciaire, où on a lunché. Le point de départ du sentier est au stationnement du Lac Emerald (1301m), et ça grimpe sans arrêt, la plupart du trajet en forêt, et on débouche en milieu alpin à la toute fin. En fin de journée on relaxe avec un petit drink au lounge du Emerald Lake Lodge.

D+: 861m, dist: 11.4km, durée: 4h38

Lake Louise – Lake Agnes – Behive

C’est à nouveau à partir d’un lac réputé pour sa couleur magnifique que nous randonnons aujourd’hui. Depuis Lake Louise (1750m), nous montons au Mirror Lake, puis au Lac Agnes (2135m), où se trouve une ‘maison de thé’, balayée par des vents plutôt frisquets lors de notre passage. On se met à l’abri pour une petite pause ‘thé’, puis on poursuit autour du lac pour accèder à la pente qui mène au sommet du Big Behive (2270m), formation dont la texture rapelle une ruche d’abeille. Après le lunch, les plus vaillants du groupe s’attaquent au sentier qui mène au sommet du Devil’s Thumb (2458m). C’est plus du ‘scrambling vertical’ qu’un sentier, d’ailleurs, ça leur prend un bon 2 heures aller-retour. Pour notre part on descend lentement pour aller rejoindre la ‘plaine des six glaciers’. Nous manquerons de temps pour rejoindre le 2eme ‘maison de thé’, on complète la boucle en empruntant le ‘Lakeshore Trail’ pour admirer le lac et le ‘pas-si-joli’ hôtel Fairmount.

D+: 574m, dist: 16.6km, durée: 6h27

Moraine Lake – Sentinel Pass

C’est depuis le lac Moraine (1884m) que nous entamons notre 2eme randonnée. Le sentier, qui serpente d’abord en forêt, nous emmène en milieu alpin jusqu’à la ‘Sentinel Pass’ (2600m) au bout de 5.8km d’ascension somme toute assez facile. Entretemps nous arrêtons près d’un lac glaciaire pour le lunch, pendant lequel il tombera quelques flocons. Au sommet du col, le groupe se sépare en deux, certains retournent au point de départ, d’autres poursuive – ce fut mon cas – de l’autre côté du col pour rejoindre un point – 12km plus loin – où nous avions laissé une voiture. Longue marche, qui démarre par une descente dans les cailloux parfois instables. Pas rencontré d’ours, mais on a eu une belle vue sur des lacs, glaciers et rivières.

D+: 729m, dist: 18.6k, durée: 7h20

Canmore – Ha Ling Peak (2408m)

Pour atteindre notre première rando, nous avons pris le petit déjeuner à Canmore, ce qui nous a permis de voir notre objectif pour la journée: nous sommes partis à l’assaut du Ha Ling Peak, aussi connu sous le nom de ‘Chinamen Peak’. C’était dimanche, le temps était superbe, alors il y avait également pas mal de monde. (D’autres options de randos étaient prévues, mais vu les circonstances elles n’étaient pas possibles). Ce fut tout de même une belle mise en jambes vu le dénivelé assez important, et le vue en valait la peine!

D+: 697m, durée: 5h10

Rocheuses 2020

Voyage de randonnées dans les Rocheuses, dans le contexte particulier de la COVID-19.

Baños

Baños, située à 1800m d’altitude était notre point de chute pour l’extension du Chimborazo (situé à 2h de route). Avant et après la parenthèse sur le Chimborazo, nous avons pu visiter quelques attraits de la région. Baños est un centre très populaire auprès de la population locale ainsi que des touristes pour des activités sportives de toutes sortes (rando, vélo de montagne, équitation, rafting, sauts en bungee et zip lines, etc…). Là c’était tranquille dû aux manifestations récentes.

Puis par la suite nous sommes rentrés vers Quito pour une dernière nuit et prendre notre vol de retour.

Chimborazo (6234m)

C’est la fin du voyage officiel, nos compagnons ont quitté à ce point-ci pour retourner vers Quito et retourner au Québec. Pour ma part (et un ami), nous prenons la route de Baños, pour aller dormir, et puis pour rejoindre le Parc National du Chimborazo.

Au départ, ça me paraissait une bonne d’idée d’ajouter une extension à ce voyage pour aller aussi grimper le Chimborazo, la plus haute montagne de l’Equateur. Vu que la Terre n’est pas ronde mais plutôt ‘ovale’, le sommet de cette montagne située près de la ligne équatoriale a la particularité d’être le point le plus éloigné du centre de la terre, même par rapport au sommet de l’Everest. Bien. Je n’avais évidemment pas pensé que l’ascension du Cotopaxi serait si exigeante, et que je disposerais de seulement 36h avant de démarrer ma nouvelle ascension. En plus on devait être deux, mais mon partner de montagne ne pouvait pas suivre (longue histoire). Grimper seul avec un guide, en bout du compte, c’est bien plus difficile que grimper en cordée de trois. On est seul dans sa tête et pas moyen de s’encourager.

Mais bon, tant qu’à être là, et que le guide aussi était là, j’ai finalement décidé de quand même tenter l’ascension (au départ j’y avais renoncé). Au moins je ne pourrais pas regretter de ne pas l’avoir essayé. Nous sommes donc partis à 21h (oui, oui, si tôt le soir) pour l’ascension. Au départ du refuge à 4800m, cela fait 1450m de D+.

Je n’ai pas de photos vu qu’il faisait noir. Nous n’étions que deux cordées au grand total sur la montagne (un client et un guide chacun). Déjà à la section rocheuse je commençais à chercher mon énergie. À un certain point, la pente m’a semblée continue, encore plus à pic que sur le Cotopaxi, pas vraiment de lacets ici pour mitiger l’effort. En dirigeant la frontale vers le haut, ça semblait sans fin. La cordée qui nous suivait a fini par accepter de nous dépasser. De là, j’ai pu continuer jusqu’à environ 3h du matin.

Nous étions environ à 5900m, mais il me fallait des arrêts de plus en plus fréquents. J’aurais possiblement pu compléter les 300m manquants, mais encore faut-il pouvoir redescendre après! J’ai donc décidé de rebrousser chemin à ce point-là.

La descente m’a parue interminable, et finalement c’est vers 6h30 du matin que nous avons rejoint le refuge.

Après 1h de sommeil, nous avons repris la route vers Baños.

Cotopaxi – Ascension (5897m)

L’ascension du Cotopaxi se fait principalement de nuit. Nous serons trois à tenter l’ascension, avec chacun un guide de montagne certifié. Nous partons de Tambopaxi vers 22h pour rejoindre à 22h45 le stationnement qui marque le début du sentier à 4600m. Nous atteignons d’abord le refuge José Rivas (4800m) une heure plus tard. Puis à minuit, alors qu’il se met à neiger, nous démarrons l’ascension par la voie normale, nous avons 1100m à grimper.

Au départ nous sommes plusieurs cordées sur le sentier, jusqu’à ce que nous arrivions à la limite de la neige (vers 5100m), où il fait pas mal plus froid, et où nous mettons nos crampons. De là, les cordées sont pas mal plus espacées, je ne vois même plus mes compagnons. Heureusement que le guide connait le chemin car on n’y voit pas grand’chose. On traverse quelques crevasses puis on suit une pente plus douce qui nous mène jusqu’à 5500m, puis de là ça grimpe pas mal raide jusqu’au sommet.

Il neige toujours. J’aimerais bien prendre ça un peu plus lentement, mais mon guide semble déterminé à en finir vite. Les derniers 100-200 mètres me demandent des efforts qui me laissent sans souffle et sans énergie, et je ne vois pas la fin de cette pente. Nous sommes tous près, on sent le souffre des vapeurs du volcan. Il fait à peine clair quand on rejoint le sommet. Il est 5h50. Il n’y a que quelques cordées qui sont déjà là, mais surtout on ne voit rien du tout. C’est dommage, j’aurais vraiment aimé voir le cratère!

On reste à peine 10 minutes puis on reprend le chemin en sens inverse. Nous croisons Sébastien avec son guide vers 6h10, il n’est qu’à 100m du sommet. Puis vers 6h25 nous croisons le gros des autres cordées. Nous sommes toujours dans le brouillard mais il fait assez clair pour éteindre la frontale. Puis c’est la descente par une voie un peu plus directe. Nous ne voyons presque personne, sauf deux grimpeurs qui descendent devant nous, leur pas s’effacent presque sous l’effet de la neige et du vent. Ce n’est que vers 7h30 que le ciel commence à se dégager. Nous arrivons (tous ensemble) au refuge vers 8h30, et la montagne se dévoile (un peu tard par contre). Et de là nous atteignons le stationnement à 9h00, pour arriver à Tambopaxi exactement 12h après notre départ.

Nous aurons tous les trois réussi le sommet. Et puis après une douche rapide et un petit déjeuner, nous devons déjà partir, pas vraiment le temps de dormir!

Parque Nacional Cotopaxi

Du Cayambe, nous retournons vers Quito. Nous passerons deux jours à reprendre des forces, tout en allant visiter une ferme de permaculture (i.e. agriculture qui utilise les forces de la nature), nous allons aux sources thermales de Papallacta (très bien), et nous visitons Quito en groupe. En fin de journée le 29 novembre nous nous dirigeons vers le ‘Parque Nacional Cotopaxi’, à une 1h30 de route au sud de Quito. Nous dormons à l’auberge ‘Tambopaxi’ d’où nous aurons de magnifiques vues sur le volcan. Le 30 en journée, nous faisons une rando dans la parc national, avant d’aller se reposer en vue de l’ascension du Cotopaxi durant la nuit.

Cayambe (jour 2)

Le lendemain, les vents sur le Cayambe sont très forts, avec de bonnes bourrasques. Tard en matinée nous allons faire une petite école de glace (juste trois personnes du groupe, c’est une longue histoire). Les vents nous obligent à aller se pratiquer sur le glacier pas trop loin du refuge, mais ce n’est pas idéal, ce glacier ayant reculé énormément depuis les dernières années (il était bien plus important à ma dernière visite il y a 11 ans). Autrement les gens vont maintenant sur le glacier à 4900m, mais c’était impossible aujourd’ui. Les vents persisteront pour tout le temps qu’on sera ici. En principe nous devions faire l’escalade durant la nuit mais ces vents nous empêchent d’aller beaucoup plus loin que la lagune verte, et nous devons revenir sur nos pas à compter d’environ 4900m. C’est à peine si on arrivait à tenir debout.

Cayambe (jour 1) (4600m)

Nous quittons la plantation pour aller rejoindre le refuge situé au pied du glacier du volcan Cayambe, à 4600m. Au passage nous arrêtons à Otavalo ainsi que dans la ville de Cayambe.

RioLindo (1800m)

Aujourd’hui nous sommes dans la région d’Intag, au ‘Rio Linfo Coffee Lodge’. C’est une plantation de café, propriété de notre guide, qui offre aussi un hébergement au travers des plants de café et des arbres fruitiers. On y cultive un café organique, d’altitude (1800m) dans un écosystème qui permet d’obtenir un des meilleurs grains de café du pays. On aura droit à un ‘cours’ de base de 4h sur le café et les étapes de sa production. en fin de journée, à Apuela, on ira se détendre dans des bains thermaux.

Piñán (jour 3)

C’est à dos de cheval que nous quittons Piñán ce matin, pour aller rejoindre la région d’Intag, vers l’est. Nous profitons de nos montures pendant 3h, après quoi ce fut une descente à pied de 2h dans la forêt dense jusqu’à un point de rendez-vous avec deux jeep qui nous amènent à notre prochaine étape.

Piñán (jour 2 – suite)

À Piñán nous dormons dans un refuge construit et géré par les habitants du village. Ce refuge n’existait pas lors de ma dernière visite et il avait fallu dormir sur le sol de l’école. Malgré cette amélioration, le village demeure très isolé et les conditions de vie sont très sommaires. En après-midi, nous avons fait un peu le tour du village avec Ivan, et avons visité l’école, un des rares batîments ‘en dur’ du village. Nous avons été surpris d’apprendre qu’il y avait 86 enfants d’âge scolaire sur une population d’environ 250 personnes!

Piñán (jour 2)

Le matin suivant notre arrivée à Piñán nous allons randonner du côté de la lagune de Piñán. Rando à pied dans les hautes herbes du paramo, on découvre des plans de bleuets partout, et certains ont le courage de se jeter dans l’eau gelée de la lagune.

Piñán (jour 1)

Aujourd’hui nous quittons les environs d’Ibarra (San Clemente) pour aller rejoindre (par le nord-est) la réserve écologique Cotacachi-Cayapas. Il nous faudra 5h de route, et changer de véhicule pour le dernier segment, avant de rejoindre à pied (en 4h de marche) le village isolé de Piñán. Nous devions prendre un autre trajet mais la pluie des derniers jours a rendu cette option impraticable.

Imbabura (4600m)

Au départ de la communauté de San Clemente, nous nous attaquons aujourd’hui au volcan Imbabura (encore en vue de l’acclimatation). Après plusieurs heures d’ascension, les derniers 150m nous mettent au défi, c’est plus vertical et il faut s’aider avec les mains. Pas facile pour la redescente, surtout qu’on est toujours en bottes de pluie!

Durée: 8h, D+: 1300m

Fuya Fuya (4263m)

Nouvelle journée d’acclimatation. Nous nous rendons à la Laguna Mojanda à 1h30 de route d’Otavalo, pour grimper le Fuya Fuya, le point le plus élevé de l’ancienne arrête d’un très vieux volcan. Encore pas mal de nuages, une journée parfaite pour s’habituer à marcher en bottes de pluie, un ‘must’ pour la rando en Équateur.

Durée: 5h, D+: 500m

Laguna Cuicocha (3300m)

Nous avons rejoint Otavalo avec le groupe arrivé la veille. C’est de là que nous faisons notre première excursion officielle pour s’acclimater à l’altitude. Nous faisons le tour de la Laguna Cuicoha, qui est en fait un cratère du volcan Cotacachi, qui s’est rempli d’eau. Il fait 3km de large, à 3246m d’altitude. Au retour, après un arrêt pour le lunch, on s’est bien fait tremper par la pluie et même de la grêle.

Quito (2850m)

Journée passée à se balader dans le Vieux-Quito. Ça tombe bien on était le dimanche, jour pendant lequel une partie des rues du Vieux-Quito sont fermées au trafic pour laisser la place aux marcheurs, aux cyclistes et à des spectacles sur rue. Avant tout, je me suis rendu au mirador del Panecillo, là où se trouve l’immense statue de la vierge (La Virgen de Quito, ou Virgen del Apocalipsis) d’où on peut avoir une vue d’ensemble sur une partie de Quito.

Rucu Pichincha (4696m)

Première journée en Equateur (arrivés deux jours avant le reste du groupe). Nous allons démarrer notre acclimatation en prenant le ‘ TelefériQo‘ qui nous mène d’un quartier en bordure de Quito vers un point de vue à 3945m d’altitude. De là, on se dirige vers le volcan Rucu Pichincha, qui culmine à 4700m. Malheureusement, on ne voit rien, nous étions dans les nuages. Mais il s’agit de l’une des belles randonnées à faire tout près de Quito, faut juste être un peu chanceux pour pouvoir profiter de la vue.

J’ai poussé jusqu’à environ 4500m, estimant que c’était plus que suffisant comme première acclimatation.

Equateur 2019

L’Equateur est un petit pays très varié, dont les villes principales sont coincées entre deux chaines de volcans, et qui offre de nombreuses options de tourisme d’aventure avec des gens symptahiques qui favorisent le tourisme durable.

Après une première visite en mai 2008 (principalement sous la pluie), me revoici en Equateur en novembre 2019.

Au menu: trois hautes montagnes, mais également des randos au bord de lagunes, de volcans, dans le páramo (écosystème d’altitude composé notamment de hautes herbes), et même une longue rando à cheval, des rencontres avec les habitants, de l’écotourisme dans des communautés ‘autochtones’, dans une plantation de café, et bien plus. La météo a été presqu’aussi humide qu’il y a 11 ans, mais on a quand même réussi à bien en profiter, et quant à moi, j’ai réussi à atteindre le sommet du Cotopaxi.

On se reprendra pour les deux autres sommets!

Zagreb

Dubrovnik

Split

Photos prises sur deux jours, au hasard des rues de la vieille ville de Split, et également au petit matin lors d’une petite course permettant d’explorer au-delà de la ville vers la colline Suma Marjan.

Zadar

PN Kornati

PN Paklenica

PN Velebit

PN Plitvice

Test

PN Krka

Trogir

Prague

Croatie 2019

Voyage à Prague et en Croatie en août 2019

Santiago 2019

Au lieu d’arriver directement à Mendoza, j’ai plutôt atteri à Santiago (au Chili) pour ensuite prendre l’autobus vers Mendoza en Argentine. Je suis resté une couple de journées de plus dans cette ville que j’avais déjà visité en 2016. J’en ai profité pour aller faire de la course à pied sur le Cerro San Cristobal, un très grand parc en montagne, très populaire auprès des sportifs.

Aconcagua 2019 – vidéos

Voici quelques vidéos que j’avais publié sur ma page facebook au fil des semaines.
Vu que j’ai trouvé une façon de les afficher sur wordpress, bien les revoici.

14 janvier 2019

14 janvier 2019

17 janvier 2019

18 janvier 2019

18 janvier 2019

Bodega Santa Julia

Nous terminons notre voyage avec la visite d’une bodega (vignoble), à l’extérieur de Mendoza. Visite, dégustation et repas gastronomique. En plus, on reçoit nos certificats d’ascension!

Retour à l’entrée du parc

Le temps n’est pas encore venu pour se reposer. Aujourd’hui nous faisons d’une traite la (très) longue marche de 35km depuis le camp de base pour rejoindre l’entrée du parc (Punte del Inca). De là, nous aurons un transport jusqu’à Mendoza. Contrairement à l’aller, cette fois, le soleil et la chaleur nous font bien ressentir ce que c’est de marcher dans un désert.

Retour au camp de base

Dès le lendemain du sommet, nous démontons le campement et nous redescendons au camp de base. (un des membres du groupe restera pour faire le sommet trois jours plus tard, mais ça c’est une longue histoire).

Aconcagua – Sommet (6962m)

Changement de plan, nous décidons en soirée de tenter le sommet dès cette nuit, pour profiter d’une fenêtre météo favorable qui se confirme (vents faibles). Cela implique de grimper les 1560m qui restent avec une acclimatation moins complète, et sans prendre le temps de manger, mais la gageure s’avéra payante. Nous sommes partis vers 4h du matin, pour atteindre le sommet à 16h en après-midi, pour enfin revenir au camp vers 21h.

Montée Camp Nido de Condores (5400m)

Après un premier repas d’expédition et une bonne nuit, le prochain objectif était de monter dormir au Camp Nido de Condores. Même si la pente nous paraissait assez ‘douce’, avec l’altitude, cette ascension de 3 heures était tout de même exigeante. En après-midi nous avons pris le temps de bien installer les tentes et faire fondre un peu de neige pour remplir les bouteilles. En principe, nous devions dormir ici au moins 2 nuits, avant de grimper au camp suivant, le camp Colera à environ 5900m.

Montée Camp Canada (5100m)

Après une journée finale de repos au camp de base, nous montons jusqu’au Camp Canadà pour y passer la nuit. Nous avons laissé derrière nous, au camp de base, tout matériel et vêtement jugé non-essentiel. Cette montée a été plus calme, côté météo.

Load Camp Canada (5100m)

La journée était dédiée à une première montée de matériel (load) au premier camp d’altitude, le Camp Canada. Environ 3 heures de grimpe. Depuis le début de notre expédition, il a venté et neigé un peu tous les jours, mais durant cette première ascension, nous avons aussi eu à affronter quelques bonne bourrasques (voir la section vidéo). On commençait à se demander si le sommet nous serait accessible, car la météo s’annonçait constamment venteuse!

Acclimatation Cerro Bonete

Marche d’acclimatation jusqu’au pied du Cerro Bonete. Il s’agit d’un sommet de 5000m accessible à partir du camp de base. Nous n’avons pas fait le sommet surtout parce que nous devions nous présenter dans la même journée à un examen médical obligatoire au camp de base.

Plaza de Mulas (camp de base – 4350m)

Nous avons passé 5 nuits au camp de base, un camp plutôt étendu et bien organisé (chaque compagnie locale a son secteur). Nous dormions en tente, les repas étaient pris dans des tentes ‘mess’. La durée assez longue du séjour au camp de base est essentielle pour être suffisamment acclimatés pour la suite des choses.

Montée Camp de Base (4350m)

Longue journée de marche pour monter au camp de base (aussi appelé Plaza de Mulas). Il faut compter un bon 8 heures pour parcourir le bon 20km+ ainsi que le 1000m de dénivelé. Les décors sont beaux, mais très monotones. Et bien sûr nous avions le vent de face, heureusement c’était plutôt frais.

Acclimatation Face Sud

À partir du camp Confluencia, la journée d’environ 5 heures de marche avait pour but de démarrer notre acclimatation. Nous avons suivi une vallée menant ultimement à la face sud de l’Aconcagua, là où se trouve le camp Francia. Nous avons par contre opté rebrousser chemin une fois l’altitude de 4000m atteinte.

Montée Camp Confluencia

Marche de 3 heures pour rejoindre un premier camp intermédiaire, le Camp Confluencia (3350m). On prévoyait avoir très chaud (nous sommes dans une région désertique et normalement le soleil est ardent), mais finalement ce fut une première journée très venteuse, et on a eu droit à de la neige au camp, en fin de journée.

Penitentes (2800m)

Transfert de 3 heures en bus de Mendoza vers Penitentes (2800m), notre point de départ pour rejoindre le camp de base. Il s’agit d’un petit village de ski alpin à peu près abandonné (il est de moins en moins possible de faire du ski en Argentine et au Chili dû au manque de neige). C’est la base d’opérations où nous pouvions confier une partie de notre matériel pour qu’il soit transporté à dos de mules jusqu’au camp de base (i.e. pour les trois premiers jours).

Aconcagua 2019

Voici les photos prises lors de l’ascension de l’Aconcagua, réalisée en janvier 2019. L’Aconcagua est le plus haut sommet des Amériques, en fait c’est le plus haut sommet hors de l’Asie, à 6962m. Comme elle fait partie des fameux ‘seven summits’, il s’agit d’une montagne assez populaire. Il semble qu’environ 2000 permis sont délivrés chaque année. Cette année, par contre, à cause des forts vents assez persistents, un bon pourcentage des grimpeurs n’ont pu atteindre le sommet.

Notre ascension se faisait via la voie ‘normale’ (en opposition à la voie 360, qui fait le tour de la montagne par l’est et le nord). Le tout en mode ‘expédition’ c-a-d que nous devions faire trois camps d’altitude, en plus du camp de base, en y apportant d’abord du matériel, puis en revenant nous y dormir lors d’une 2eme montée. Cela permet de limiter les charges, et aussi d’améliorer l’acclimatation.

Ce voyage s’est avéré ‘hors-normes’ pour un certain nombre de raisons, pas toutes évoquées ici. Mais disons d’abord que nous avons tenté le sommet 3 jours plus tôt que prévu, pour tirer profit d’une rare fenêtre météo favorable . Nous avons donc court-circuité le dernier camp et une partie de notre acclimatation. Également en cours d’ascension notre guide a eu un malaise, et n’a pu poursuivre (il est ok), ce qui fait que nous avons complété le sommet par nos propres moyens (nous étions en sécurité, et avions l’expérience requise). Ce qui compet c’est qu’au final, tous les membres du groupe ont réussi le sommet dans de bonnes conditions.

De par l’altitude et la quantité de matériel à transporter, j’ai décidé de laisser à la maison ma caméra reflex (2.5kg) et j’ai opté pour une petite caméra pas lourde (et pas géniale en bout du compte). J’ai donc dû ‘cropper’ et ajuster plusieurs photos pour qu’elles soient potables.

Matériel:
– Panasonic Lumix DMC-ZS100 (zoom 25-250mm),
– GoPro Hero3+ pour les vidéos.

Népal 2018 – vidéos

Voici quelques vidéos que j’avais publié sur ma page facebook au fil des semaines.
Vu que j’ai trouvé une façon de les afficher sur wordpress, bien les revoici.

Lors de l’ascension du Kala Phattar:

Lors de l’ascension du col de Cho La:

Au retour du camp de base de l’Everest:

En traversant un pont suspendu, au retour de Namche Bazaar:

Au départ de Lukla, en avion:

Trek jour 2, au monastère de Katsindu:

Népal – 2013 – 2018

Voici quelques comparaisons entre des photos que j’avais prises en 2013 et d’autres prises en 2018. Sans que ce soit prévu, j’ai pris quelques clichés à peu près aux mêmes endroits à 5 ans d’intervalles…

(Bougez la glissière de gauche à droite pour révéler les photos. Photo de 2013 à gauche, celle de 2018 à droite.)

Katmandou. J’ai été frappé par l’était d’une partie du Durbar Square de Katmandou en 2018. Suite au tremblement de terre de 2015, il y a eu d’importants dommages, qui sont encor importants.

Bhaktapur. Cette fois-ci comparaison à Bhaktapur (pas tout à fait du même point de vue).

Voici par ailleurs des photos prises au début du trek. Une toute petite portion du trek de 2018 passait par un sentier que j’avais déjà parcouru en 2013. Ces photos ont été prises à peu près à la même place. En 2013, c’était lors du 1er jour du trek (22 oct 2013), peu après le départ de Lukla, et en 2018, c’était au 4e jour du trek, dans le sens inverse.

Autre exemple, même journées:

Lukla – Katmandou

Tôt le matin nous nous rendons à l’aéroport en vue du vol vers Lukla. Comme en 2013, c’est un drôle de processus que d’attendre le signal pour les bagaes, le passeport et l’embarquement, que seuls les locaux semblent comprendre. Mais le décollage, toujours impressionnant, ainsi que le vol est sans anicroche. Puis on peut enfin profiter des dernières heures à Katmandou avec une bonne pizza, du magazinage pour certains, une petite sortie au Swayambunath (monkey temple) pour le coucher du soleil, et puis un bon resto indien. Ah oui, et puis cette nuit c’est le nouvel an Népalais (Navavarsha), je crois qu’ils fêtaient leur année 2074!

Le lendemain, juste avant d’aller à l’aéroport pour le vol du retour, nous sommes partis très tôt pour aller au Durbar Square de Katmandou. Certains monuments de Durbar Square sont encore des tas de gravas (suite au tremblement de terre de 2015) par rapport aux souvenirs que j’en avais de 2013. Mais à cette heure on a pu voir les habitants de la ville faire leurs emplettes au marché dans la rue.

Monju – Lukla

Encore un avant-midi de marche et nous aurons rejoint Lukla. Il y a encore plein de randonneurs sur les sentiers, qui sont aujourd’ui souvent boueux et glissants (quand je dis boueux ça implique une bonne part de caca de yacks et de mules!). On croise des randonneurs fraichement descendus de l’avion de Lukla qui se mettent en route dans ces sentiers, certains en gougounes. Ils sont encore frais et propres, ce qui n’est plus vraiment notre cas, après ces derniers 18 jours de marche!

Puis enfin, Lukla et le confort de dormir en lodge, et le réconfort d’une douche chaude, suivi d’une bonne bière. Deux de nos compagnons décident aussi de passer chez le barbier! Je ne prendrai pas vraiment Lukla en photos, puisque le temps est plutôt maussade, faudra se référer à mes photos de 2013 🙂

Marche: 6h30 / Distance: 14.4km / D+: 582m / D-: 550m

Namche Bazaar – Monju

La descente vers Monju se fait rapidement en après-midi, et c’est bien plus facile dans ce sens-ci! On aura droit à une petite fête avec les sherpa et les porteurs en soirée, en faisant la ronde autour du foyer pendant qu’il pleut des cordes sur nos tentes. Demain matin ce sont les adieux pour une partie de l’équipe, le reste nous suit encore jusqu’à Lukla, mais on voit bien qu’ils ont hâte d’aller rejoindre leur famille.