Parque Nacional Cotopaxi
Du Cayambe, nous retournons vers Quito. Nous passerons deux jours à reprendre des forces, tout en allant visiter une ferme de permaculture (i.e. agriculture qui utilise les forces de la nature), nous allons aux sources thermales de Papallacta (très bien), et nous visitons Quito en groupe. En fin de journée le 29 novembre nous nous dirigeons vers le ‘Parque Nacional Cotopaxi’, à une 1h30 de route au sud de Quito. Nous dormons à l’auberge ‘Tambopaxi’ d’où nous aurons de magnifiques vues sur le volcan. Le 30 en journée, nous faisons une rando dans la parc national, avant d’aller se reposer en vue de l’ascension du Cotopaxi durant la nuit.
Cayambe (jour 2)
Le lendemain, les vents sur le Cayambe sont très forts, avec de bonnes bourrasques. Tard en matinée nous allons faire une petite école de glace (juste trois personnes du groupe, c’est une longue histoire). Les vents nous obligent à aller se pratiquer sur le glacier pas trop loin du refuge, mais ce n’est pas idéal, ce glacier ayant reculé énormément depuis les dernières années (il était bien plus important à ma dernière visite il y a 11 ans). Autrement les gens vont maintenant sur le glacier à 4900m, mais c’était impossible aujourd’ui. Les vents persisteront pour tout le temps qu’on sera ici. En principe nous devions faire l’escalade durant la nuit mais ces vents nous empêchent d’aller beaucoup plus loin que la lagune verte, et nous devons revenir sur nos pas à compter d’environ 4900m. C’est à peine si on arrivait à tenir debout.
Cayambe (jour 1) (4600m)
Nous quittons la plantation pour aller rejoindre le refuge situé au pied du glacier du volcan Cayambe, à 4600m. Au passage nous arrêtons à Otavalo ainsi que dans la ville de Cayambe.
RioLindo (1800m)
Aujourd’hui nous sommes dans la région d’Intag, au ‘Rio Linfo Coffee Lodge’. C’est une plantation de café, propriété de notre guide, qui offre aussi un hébergement au travers des plants de café et des arbres fruitiers. On y cultive un café organique, d’altitude (1800m) dans un écosystème qui permet d’obtenir un des meilleurs grains de café du pays. On aura droit à un ‘cours’ de base de 4h sur le café et les étapes de sa production. en fin de journée, à Apuela, on ira se détendre dans des bains thermaux.
Piñán (jour 3)
C’est à dos de cheval que nous quittons Piñán ce matin, pour aller rejoindre la région d’Intag, vers l’est. Nous profitons de nos montures pendant 3h, après quoi ce fut une descente à pied de 2h dans la forêt dense jusqu’à un point de rendez-vous avec deux jeep qui nous amènent à notre prochaine étape.
Piñán (jour 2 – suite)
À Piñán nous dormons dans un refuge construit et géré par les habitants du village. Ce refuge n’existait pas lors de ma dernière visite et il avait fallu dormir sur le sol de l’école. Malgré cette amélioration, le village demeure très isolé et les conditions de vie sont très sommaires. En après-midi, nous avons fait un peu le tour du village avec Ivan, et avons visité l’école, un des rares batîments ‘en dur’ du village. Nous avons été surpris d’apprendre qu’il y avait 86 enfants d’âge scolaire sur une population d’environ 250 personnes!
Piñán (jour 2)
Le matin suivant notre arrivée à Piñán nous allons randonner du côté de la lagune de Piñán. Rando à pied dans les hautes herbes du paramo, on découvre des plans de bleuets partout, et certains ont le courage de se jeter dans l’eau gelée de la lagune.
Piñán (jour 1)
Aujourd’hui nous quittons les environs d’Ibarra (San Clemente) pour aller rejoindre (par le nord-est) la réserve écologique Cotacachi-Cayapas. Il nous faudra 5h de route, et changer de véhicule pour le dernier segment, avant de rejoindre à pied (en 4h de marche) le village isolé de Piñán. Nous devions prendre un autre trajet mais la pluie des derniers jours a rendu cette option impraticable.
Imbabura (4600m)
Au départ de la communauté de San Clemente, nous nous attaquons aujourd’hui au volcan Imbabura (encore en vue de l’acclimatation). Après plusieurs heures d’ascension, les derniers 150m nous mettent au défi, c’est plus vertical et il faut s’aider avec les mains. Pas facile pour la redescente, surtout qu’on est toujours en bottes de pluie!
Durée: 8h, D+: 1300m
Fuya Fuya (4263m)
Nouvelle journée d’acclimatation. Nous nous rendons à la Laguna Mojanda à 1h30 de route d’Otavalo, pour grimper le Fuya Fuya, le point le plus élevé de l’ancienne arrête d’un très vieux volcan. Encore pas mal de nuages, une journée parfaite pour s’habituer à marcher en bottes de pluie, un ‘must’ pour la rando en Équateur.
Durée: 5h, D+: 500m
Laguna Cuicocha (3300m)
Nous avons rejoint Otavalo avec le groupe arrivé la veille. C’est de là que nous faisons notre première excursion officielle pour s’acclimater à l’altitude. Nous faisons le tour de la Laguna Cuicoha, qui est en fait un cratère du volcan Cotacachi, qui s’est rempli d’eau. Il fait 3km de large, à 3246m d’altitude. Au retour, après un arrêt pour le lunch, on s’est bien fait tremper par la pluie et même de la grêle.
Quito (2850m)
Journée passée à se balader dans le Vieux-Quito. Ça tombe bien on était le dimanche, jour pendant lequel une partie des rues du Vieux-Quito sont fermées au trafic pour laisser la place aux marcheurs, aux cyclistes et à des spectacles sur rue. Avant tout, je me suis rendu au mirador del Panecillo, là où se trouve l’immense statue de la vierge (La Virgen de Quito, ou Virgen del Apocalipsis) d’où on peut avoir une vue d’ensemble sur une partie de Quito.
Rucu Pichincha (4696m)
Première journée en Equateur (arrivés deux jours avant le reste du groupe). Nous allons démarrer notre acclimatation en prenant le ‘ TelefériQo‘ qui nous mène d’un quartier en bordure de Quito vers un point de vue à 3945m d’altitude. De là, on se dirige vers le volcan Rucu Pichincha, qui culmine à 4700m. Malheureusement, on ne voit rien, nous étions dans les nuages. Mais il s’agit de l’une des belles randonnées à faire tout près de Quito, faut juste être un peu chanceux pour pouvoir profiter de la vue.
J’ai poussé jusqu’à environ 4500m, estimant que c’était plus que suffisant comme première acclimatation.
Equateur 2019
L’Equateur est un petit pays très varié, dont les villes principales sont coincées entre deux chaines de volcans, et qui offre de nombreuses options de tourisme d’aventure avec des gens symptahiques qui favorisent le tourisme durable.
Après une première visite en mai 2008 (principalement sous la pluie), me revoici en Equateur en novembre 2019.
Au menu: trois hautes montagnes, mais également des randos au bord de lagunes, de volcans, dans le páramo (écosystème d’altitude composé notamment de hautes herbes), et même une longue rando à cheval, des rencontres avec les habitants, de l’écotourisme dans des communautés ‘autochtones’, dans une plantation de café, et bien plus. La météo a été presqu’aussi humide qu’il y a 11 ans, mais on a quand même réussi à bien en profiter, et quant à moi, j’ai réussi à atteindre le sommet du Cotopaxi.
On se reprendra pour les deux autres sommets!