J6. Sommet. 4810m
Grosse journée. Belle journée, on ne peut rêver d’une meilleure météo. Départ à 2h35 la nuit pour atteindre la sommet du Mont-Blanc 4 heures plus tard. Puis, trop rapidement, c’est déjà la retour, il nous faudra 7 heures supplémentaires pour revenir à Nid d’Aigle.
J5. Tête Rousse au refuge du Goûter
Comme la température s’annonce meilleure pour faire le sommet vendredi, nous n’avons aujourd’hui qu’à nous rendre du refuge de Tête-Rousse au refuge du Goûter. C’est le bout le plus technique: une fois passé le fameux couloir ‘de la mort’, l’ascension qui suit est plutôt vertigineuse pour des gens de la ville!
J4. Nid d’Aigle à Tête Rousse
C’est le départ pour gravir le Mont-Blanc via la voie ‘normale’. Première étape: à partir des Houches nous prenons le téléphérique de Bellevue, puis le tramway du Mont-Blanc qui nous jusqu’au terminus (Nid d’Aigle). La marche commence ici, direction le refuge de Tête-Rousse, situé à 3167m.
J3. Glacier du Trient, retour
Pluie battante toute la nuit. Il faut bien revenir, alors on doit retraverser le Glacier du Trient sous la pluie, puis le col du Tour, et enfin repasser par Albert 1er pour descendre vers Montroc.
J2. Col du Tour. Glacier du Trient.
La météo est toujours mauvaise. On ne fera que le col supérieur du Tour (3289m) pour ensuite traverser le glacier du Trient (visibilité nulle) jusqu’au refuge de Trient (3170m).
J1. Montroc au refuge Albert 1er
Premier contact avec le guide et le groupe. Du point de rencontre de Montroc, nous montons en téléphérique pour joindre le sentier, qui nous mènera 500m plus haut au refuge Albert 1er. La pluie fine nous accompagnera (et donc pas trop de photos).
Mont-Blanc 2014
Objectif Mont-Blanc!
Me voici de retour dans les Alpes pour tenter à nouveau l’ascension du Mont-Blanc, que je n’avais pu réaliser en 2011 pour cause de mauvaise météo (on avait fait le Grand Paradis à la place). Cette fois ce sera via la voie ‘normale’, et pour maximiser mon acclimatation, j’ai d’abord fait la haute-route Chamonix-Zermatt. Je suis donc fin prêt, sauf que la météo n’est pas si bonne. Le première moitié de notre séjour (3 jours) se fait sous les nuages, le brouillard et la pluie. Inutile de dire que les possibilités photo sont limitées. On en profite pour se connaître et le guide jauge nos habiletés montagnardes. Le groupe est ‘international’, avec 3 Belges, 3 Français (2 Parisiens, 1 de Perpignan), une Suissesse et moi-même. Beau groupe. Et puis heureusement, par la suite les conditions s’améliorent, nous pouvons joindre les refuges de Tête-Rousse et du Goûter par beau temps, et vendredi nous avons droit à des conditions parfaites pour atteindre le sommet.
Matériel photo:
– Nikon D5200, lentille TAMRON 18-270mm (1.2kg!)
– GoPro Hero3+
J7. Descente sur Zermatt
Nous avons 4 heures pour rejoindre Zermatt, par de jolis sentiers, rien que de la descente. Reste qu’avec les efforts et les ampoules des derniers jours, c’est avec soulagement qu’on s’assoie un moment à Zermatt pour célébrer la fin du Trek.
marche: 3h30, D:1100m
J6. Tête Blanche (3721m) – Refuge Schönbiel – 2694m
La plus belle journée du point de vue des paysages. Nous partons tôt pour atteindre le sommet de Tête Blanche (3710m), d’où nous avons une vue imprenable sur le mythique Cervin. La descente vers le prochain refuge (Schönbiel, 2694m) est exigeante, car la neige est déjà bien ramollie sur le glacier du Stockji. On doit enjamber de petites crevasses. Puis au bout d’une descente sur rocher bien raide, il nous faut encore remonter vers le refuge, ce qui donne lieu à un bout de grimpette épique, vu qu’on prend le mauvais chemin. Comme chaque jour de ce voyage, le repos du marcheur doit se mériter!
marche: 7h, M:650m, D:1300m
J5. Col de l’Evêque – Refuge Bertol – 3311m
Grosse journée. Au lever du jour nous redescendons sur le glacier d’Otemma pour faire l’ascension du col de l’Evêque (3392m). Puis, très longue descente du glacier de l’autre côté, où il fait déjà très chaud. Pour enfin joindre le fameux refuge de Bertol (3311m), haut perché sur un rocher (accessible seulement par des échelles), il nous faudra affronter une longue et abrupte pente enneigée. De loin, à mon avis, le segment le plus exigeant de mon séjour, plus encore que l’ascension du Mont-Blanc.
marche: 7h, M:1150m, D:1000m
J4. Glacier d’Otemma – Refuge Vignettes – 3158m
Nous partons tôt du refuge Chanrion pour joindre le glacier d’Otemma. Ce dernier, en pente douce, fait tout de même 6km de long. Au niveau du col de Chertomagne on accède ensuite au refuge des Vignettes à 3158m, ce qui démarre pour de bon le processus d’acclimatation à l’altitude.
marche: 6h30, M:800m, D:120m
J3. Lac Mauvoisin – Refuge Chanrion – 2462m
Ce matin nous partons pour de bon, la météo est enfin bienveillante. Après un transfert en bus jusqu’au pied du barrage de Mauvoisin, nous marchons pendant 4 heures jusqu’au refuge de Chanrion. L’immense lac créé par le barrage agrémente le décor pour plus de la moitié du trajet.
marche: 4h, M:650m, D:1100m
J2. Champex – Gîte d’Arpette – 1688m
Les conditions sont mauvaises pour traverser en Suisse par le col du Tour et pour marcher 6 heures sur le glacier de Trient, tel que prévu. Il a plu et neigé une bonne partie de la nuit, et la visibilité au-dessus du refuge n’est pas bonne. On retourne donc sur nos pas et nous joindrons le prochain gîte en voiture. Journée de repos forcé, donc, mais le reste de la semaine s’annonce excellent.
J1. Montroc – Refuge Albert 1er – 2702m
Notre groupe se rencontre en début d’après-midi à Montroc. C’est sous les nuages que nous entamons la montée vers le refuge Albert 1er, depuis le sommet de la télécabine du col de Balme. Journée plutôt aisée pour se délier les jambes, mais je me rends compte que le décalage horaire et le poids de mon sac ne m’aideront pas en ce début de trek.
marche: 2h30, M:550m
Chamonix-Zermatt 2014
La Haute-Route Chamonix-Zermatt, c’est sans doute la plus célèbre des randonnées dans les Alpes, avec le Tour du Mont-Blanc. Par les sentiers, les hauts cols et les glaciers, nous irons de refuge en refuge pendant 7 jours, partant de la vallée de Chamonix, pour atteindre Zermatt. Nous suivrons l’itinéraire classique (ça se fait en hiver aussi, en ski de randonnée). La majeure partie du trajet se fait en Suisse.
C’est une magnifique randonnée non-technique, mais exigeante, qui me permettra de m’acclimater en vue de l’ascension du Mont-Blanc, prévue pour la semaine suivante. La température moche du début de semaine (qui a d’ailleurs sévi tout le mois de juillet en Europe) fait heureusement rapidement place à un temps magnifique. Je n’aurai donc pas trimballé mon lourd appareil photo pour rien!
(Fait avec Allibert)
Matériel photo:
– Nikon D5200, lentille TAMRON 18-270mm (1.2kg!)
– GoPro Hero3+